Rétrospectives 2023 | 23 de nos albums préférés de l’année

Établissons-le d’emblée : pas de Karkwa, pas de Phil Brach dans cette rétrospective! Nous avons adoré les deux parutions, ne vous méprenez pas, mais l’équipe de Sors-tu? décide aujourd’hui de sortir des sentiers battus en proposant une liste non ordonnée de ses albums préférés de l’année, un peu plus personnelle, un peu plus champ gauche. De l’alt-folk au hip-hop belge en passant par le black métal hollandais ou du hardcore féminin, la liste promet de nouvelles découvertes même au mélomane le plus averti. Stay tuned, notre rétrospective 2023 des spectacles préférés par l’équipe sortira bientôt aussi.

Tout d’abord, écoutez notre liste de lectures (très éclectique) par ici, tout en consultant l’article :

This Is Why – Paramore

Le sixième album de Paramore, This Is Why, est mon coup de cœur de l’année. En seulement dix morceaux, la collaboration entre Taylor York, Hayley Williams et Zac Farro nous prouve que le groupe américain est au meilleur de sa forme, et ne fait que se bonifier avec le temps. Ils connaissent leurs points forts, mettent en valeur les talents de chacun, savent prendre des risques en flirtant avec différents genres musicaux, et le résultat est explosif (et dansant). Fort en maturité, cet album aborde des thèmes provoqués par la pandémie, comme l’agoraphobie, la remise en question de soi et le désarroi face au monde qui nous entoure. À mes yeux se démarquent les chansons C’est Comme Ça, dans une ambiance à la Talking Heads, The News et Thick Skull.

– Morgane Dambacher


A Gradual Decline in Morale – Kim Dracula

Samuel Wellings, connu sous le nom de Kim Dracula, est un artiste australien de musique alternative/indie. Ce créateur de l’étrange me rappelle beaucoup Mr. Bungle. Un festival de curiosités complètement déjanté.

– Martin Laverdière


Blondshell – Blondshell

Premier album pour cette artiste basée à Los Angeles. Une solide sortie rock qui fera plaisir aux fans de PJ Harvey, Courtney Barnett et autres Soccer Mommy de ce monde.


– Mathieu April


Koniec Wakacji  – Gruzja

Si vous voulez vous retourner le cerveau avec un album de black/rock metal expérimental qui flirte avec le punk hardcore et l’industriel, le tout chanté en polonais, voici un album complètement explosé mais diablement bien fait. Il est certain que les paroles auxquelles on ne peut rien comprendre ajoutent une touche étrangement exotique pour nous francophones, spécialement avec ces sonorités slaves, mais il y a définitivement un esprit qui se dégage de cet OVNI sonore.


– Bruno Maniacci


Black Rainbows – Corinne Bailey Rae

Avec Black Rainbows, Corinne Bailey Rae est allée dans une direction vers laquelle nous ne nous attendions pas. Le résultat est un album concept étonnant et stylistiquement diversifié. Elle y passe du murmure aux rugissements. Garage rock, dance et musique expérimentale se côtoient dans cette œuvre qui se termine avec la planante ‘Before The Throne Of The Invisible God‘. Un album fort, intense et brut.

– Pierre Langlois


La Symphonie des Éclairs – Zaho de Sagazan

C’est la singularité de son timbre de voix qui d’abord attire l’attention dès le titre d’ouverture, La fontaine de sang. On complète l’écoute de l’album pour aller au bout de ce fascinant mélange de chanson française et de musique électronique des nuits berlinoises. Finalement, on l’écoute plusieurs fois pour découvrir la richesse des textes sur l’amour, l’amour sous toutes ses coutures : toxique, universel, ou surconsommé.

– Geneviève Gauthier


J.000.$ – Josman

Définitivement mon projet de rap français préféré de l’année! De nulle part, Josman annonce sur son compte X (ex-Twitter) qu’il sortira dans quelques heures une mixtape, le jour de son anniversaire. Paru à la frontière entre le mois d’octobre et de novembre, le projet transporte pourtant l’auditeur dans les paysages les plus chaleureux du Bahamas ou de Cuba, autant qu’il accepte de fermer les yeux. J.000.$ explore principalement la nouvelle réalité aisée du rappeur, ce dernier racontant ironiquement qu’il se permet d’acheter plusieurs maisons (ou « son-mai! »), mais d’une perspective plus fine à ce dont le fan moyen est habitué. Les productions sont soignées, les flows varient : le Français signe un presque sans-faute, et ravit ses admirateurs qui l’attendront patiemment au retour de son congé bien mérité.

– Sami Rixhon

Encore quelques albums en page 3 :

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