Shows à voir

20 shows à voir en mars 2024

Le mois de février est maintenant derrière nous, l’équinoxe de printemps pointe tout doucement le bout de son nez et vous crierez assurément dans quelques semaines « maudite sloche tab*$@ » : nous voilà en mars! Malgré les températures encore généralement peu clémentes, ne vous laissez pas abattre par cette fin d’hiver québécois et laissez vous tenter par l’une de nos 20 suggestions de shows à ne pas manquer ce mois-ci. De la pop américaine au Centre Bell, de l’émergent local mis en lumière au Lion d’Or, du jazz au MTelus et des lancements d’albums partout en ville : encore une fois, Sors-tu? est intraitable, et ne laisse rien passer sous son radar.

Semaine 3

Les Francouvertes
Les 11 et 12 mars au Lion d’Or

Au moment où ces lignes sont écrites, seules deux soirées préliminaires, et donc six artistes/groupes, sont annoncées pour cette 28e édition du concours-vitrine Les Francouvertes. Même si, bon, Sors-tu? connaît l’identité des 21 depuis un bail déjà (un brin de jalousie? Devenez journaliste culturel alors, vous aurez les tuyaux). Fantômes, projet psychédélique et shoegaze de Bobby Lehoux, Collation, trio louperivois aux sonorités 90s, et PRINCESSES, formation montréalaise mystérieuse auteure d’un rock décapant, se succéderont pour cette première soirée des Francouvertes.

Ce sera ensuite une soirée aux allures plus calmes et personnelles qui viendra clôturer cette première semaine de l’événement le lendemain, menée par Maud Evelyne, poète-musicienne qui combine autant le spoken word que le folk grunge dans ses compositions, Paruline, projet indie folk trad du Drummondvillois Charles Labrèche, et Soleil Launière, artiste pluridisciplinaire autochtone qui chante en quatre langues à travers sa musique.

À noter que la programmation complète des Francouvertes sera officiellement dévoilée le lundi 4 mars prochain dans une formule 5 à 7, encore au Lion d’Or. Les porte-paroles de l’événement, Lou-Adriane Cassidy et Thierry Larose, ainsi que la lauréate de l’édition 2023 du concours-vitrine, Jeanne Côté, seront présents pour animer cette ouverture des Francouvertes.

Pour vous procurer des billets pour la première soirée des préliminaires des Francouvertes vous pouvez cliquer ici, alors que pour prendre part à la deuxième soirée, vous pouvez suivre ce lien.

(Sami Rixhon)

 

Sofiane Pamart
Les 11, 12 et 13 mars au Théâtre Outremont de Montréal, le 14 mars au Capitole de Québec et d’autres dates encore

Le pianiste et compositeur Sofiane Pamart sera de retour dans la province pour six dates en mars, l’artiste qui est plutôt un habitué du Québec avec des performances à Santa Teresa et à l’Église Saint-Jean-Baptiste à la clé ces deux dernières années. Le musicien est fort prolifique depuis son premier album solo lancé en 2019, Planet, avec pas moins de trois parutions longues en solo de 2021 à 2023 (le deluxe Planet GoldLetter et Noche). Pamart est également connu pour avoir collaboré avec un éventail de rappeurs français et belges (Scylla, Koba LaD, Laylow, Josman ou encore YG Pablo), que ce soit en albums collaboratifs ou simplement derrière les productions d’autres artistes. La mère de Sofiane Pamart l’inscrivait au conservatoire de Lille alors qu’il n’était encore âgé que de sept ans, d’où la grande technicité de l’artiste.

Le pianiste a sillonné évidemment l’Europe en tournée, mais a également joué aux États-Unis et en Amérique du Sud. Certains établissent un rapprochement entre les compositions de Pamart et celles de Debussy ou de Ravel : il est vrai que les pièces du Français rappellent par instants le style romantique et contemporain d’artisans notables de la musique classique au clavier.

Les trois dates à Montréal sont d’ores et déjà complètes, mais il reste encore des billets au balcon du Capitole de Québec. Vous pouvez vous en procurer en cliquant ici. Sofiane Pamart se produira également au Casino du Lac-Leamy de Gatineau le 15 mars (billets ici), avant de clôturer son passage canadien à Toronto.

(Sami Rixhon)

 

Papillon
Du 12 au 15 mars à l’Usine C

L’Usine C héberge pour quatre soirées consécutives Papillon, de la chorégraphe montréalaise Helen Simard, connue pour ses techniques de « débordement sensoriel ». Cette récente pièce, présentée pour la première fois en webdiffusion en 2020 et qui a rencontré la scène depuis, s’inscrit assurément dans cette tendance.

Soutenue par seulement trois interprètes, Papillon explore à la fois la danse de rue et la danse contemporaine. La relation entre le mouvement et le son est centrale à la pièce, et le travail de conception sonore de Roger White (jazz, hip-hop et drum’n’bass) y en est pour beaucoup. Les interprètes puisent dans la richesse de la musique, et vice versa. La chorégraphie se construit sous forme d’improvisation partielle. L’intuition y occupe donc une place de choix, ce qui donne souvent lieu à des résultats impressionnants.

Il ne faut pas s’attendre à une expérience culturelle convenue ou à une chorégraphie bien rodée et répétée. Helen Simard s’est inspirée de la théorie du chaos et de concepts mathématiques pour fabriquer son œuvre. Il s’agit sans nul doute d’une de ces chorégraphies qu’il faut juste laisser nous porter.

Les billets sont disponibles ici.

(Noémie Rochefort)

Alkaline Trio
Le 13 mars au Théâtre Beanfield

Le groupe de punk rock américain sera de passage à Montréal le 13 mars au Théâtre Beanfield dans le cadre de sa tournée Blood, hair and eyeballs pour leur album paru en janvier dernier.

Blood, hair and eyeballs marque le dixième album de Alkaline Trio après près de trente ans de carrière, d’où l’énorme X sur la pochette de l’album. Dans ce projet sorti le 26 janvier dernier, le groupe évoque la dureté du monde et l’avenir apocalyptique qui nous menace.

Les fans de la formation de Chicago ne devront pas manquer la date car elle ne vient que très rarement à Montréal. Son dernier concert remonte à 2013 lors de la Classique Automnale punk rock sur l’esplanade du Parc olympique.

Billets par ici.

(Maylis Roumy)

Jon Batiste
Le 13 mars au MTelus

Du jazz au MTelus, plutôt inusité ça. C’est pourtant ce que Jon Batiste, artiste pluridisciplinaire américain, s’apprête à réaliser au milieu du mois de mars. L’homme originaire de Kenner, en Louisiane, a fait paraître en 2013 son premier album, Social Music. Depuis, le musicien a lancé une demi-douzaine de projets, signant notamment la bande sonore du film d’animation de Pixar Soul. Son plus récent album, World Music Radio, combine savamment du hip-hop, de la pop ou encore du swing, toujours sous un spectre jazz et soul qui le caractérise.

Jon Batiste débutait au milieu du mois de février sa tournée nord-américaine intitulée Uneasy Tour : Purifying the Airwaves for the People, qui s’arrêtera d’abord à Toronto le 12 mars avant de se payer une visite à Montréal le lendemain. La tournée comporte 24 représentations dans 20 différentes villes.

L’artiste repartait bredouille (malgré six nominations!) de la dernière cérémonie des Grammys au début du mois de février 2024, bien qu’il était parvenu à décrocher cette prestigieuse récompense, dans la catégorie « Album de l’année », en 2022 pour sa parution We are. Jon Batiste a collaboré avec des légendes de la musique comme Stevie Wonder, Prince, Lenny Kravitz ou Mavis Staple à travers les années, en plus de s’être fait connaître en occupant le poste de directeur musical dans un talk-show, à la tête d’un magazine et même d’un musée. Rien que ça.

Pour apprécier le grand talent de Jon Batiste sur les planches, vous pouvez mettre la main sur des billets en cliquant juste ici.

(Sami Rixhon)

Mykalle (lancement d’album)
Le 15 mars au Ministère

L’artiste multidisciplinaire Mykalle est active sur la scène artistique québécoise depuis une dizaine d’années. Son premier album Da pacem vient pourtant tout juste de sortir, « une musique pour adoucir les cœurs, réconforter les corps, élever les âmes », selon ses dires.

Chanteuse, artiste multidisciplinaire, compositrice, conceptrice sonore, autrice et productrice (juste ça!), Mykalle Bielinski mêle de façon audacieuse les chants sacrés à l’electronica pour ce premier album, d’ailleurs bien reçu par la critique.

On peut s’attendre à un spectacle qui sort des limites du convenu, l’artiste ayant gradué de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM et s’étant notamment démarquée avec Warm up, une performance sur l’écologie à l’intersection des genres.

Les billets sont disponibles ici.

(Noémie Rochefort)

 

Don Omar
Le 17 mars à la Place Bell

Celui que l’on surnomme rien de moins que le « Roi du Reggaeton » fera au public montréalais le cadeau de sa présence le 17 mars prochain, juste avant de sillonner les salles de spectacles américaines.

Le chanteur, compositeur, acteur et producteur de musique portoricain est considéré comme l’un des grands artistes à avoir présenté le reggaeton au public et à l’avoir transformé en phénomène mondial. Il a propulsé certains de ses morceaux tout au haut des palmarès d’écoute, un phénomène plutôt rare pour le reggaeton.

Son dernier album, au titre pour le moins évocateur, FOREVER KING, a joui d’une grande popularité auprès de ses admirateurs et admiratrices. À l’inverse de plusieurs de ses spectacles à venir, il reste des billets pour celui à la Place Bell. Il est possible de s’en procurer ici.

(Noémie Rochefort)

 


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