Il y a des soirs où tout commence avant même la première note, comme si le Père Noël lui-même avait été invité pour annoncer ce qui s’en vient. Hier, au Grand Théâtre de Québec, Elliot Maginot et ses amis-artistes ont transformé la salle en écrin de guirlandes de lumières, des mousses rouges sur les micros, et une chaleur douce installée sur scène comme un foyer rempli de flammes. Puis, la clarinette s’est levée, seule, avant d’être rejointe par les autres instruments pour offrir Somewhere In My Memory, chanson mythique de Home Alone. Une évidence. Comme si Noël n’attendait que cette chanson-là pour faire son entrée. Le public, conquis d’emblée, savait déjà qu’une parenthèse unique venait de s’ouvrir.