Rétrospective 2023 | 23 de nos spectacles préférés de l’année

Après avoir exploré les goûts nichés de notre équipe en albums, Sors-tu? lance aujourd’hui une rétrospective de nos shows préférés en 2023. Parce que Sors-tu?, avant tout, ce sont des rédacteurs cultivés, des photographes talentueux, des cavaliers de la nuit travaillant d’arrache-pied pour fournir le lendemain le compte rendu le plus fidèle, juste et complet d’un événement culturel. Suivant des centaines de spectacles appréciés par les yeux de passionnés, voilà les coups de cœur de nos coups de cœur, la fine crème de l’événementiel québécois (et un peu d’ailleurs!).

Igorrr au Club Soda

Après quelques reports (satanée pandémie et autres changements de personnel, pardi!), les foutraques français revenaient en ville (au Club Soda le 23 septembre 2023), pour nous foutre toute une raclée, avec leur inclassable, mais ô combien jouissif délire auditif. C’pas mêlant, on en est encore ébranlé.

– Kristof G

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Lana Del Rey au FEQ

Pas évident de créer une ambiance feutrée dans un grand champ comme les plaines mais la belle Lana a relevé le défi. Malgré un petit retard de diva, le California sad aura quand même charmé Québec.

Consultez la critique de Mathieu April

– Mathieu April

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Les Vulgaires Machins, NOBRO et DVTR au MTelus

La soirée de novembre au MTelus avec les Vulgaires Machins, NOBRO et DVTR a été l’une de mes soirées marquantes de l’année. DVTR a allumé la soirée à la torche, les filles de NOBRO ont établi un nouveau standard de ce à quoi devrait ressembler la scène punk rock et les Vulgaires Machins ont fait vibrer quelques cordes nostalgiques tout en débarquant avec du nouveau matériel intéressant. C’est rare les soirées qui décollent dès les premières notes et qui finissent quand les lumières s’allument. Le genre de soirée où on se demande pourquoi certains payent si cher pour aller voir les gros bands internationaux au Centre Bell.

Consultez la critique de Geneviève Gauthier

* Photo par Pascal Leduc.

– Geneviève Gauthier

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Kendrick Lamar à Osheaga

Rares sont les spectacles de festivals qui osent miser autant sur un concept et une direction artistique visionnaire (quoique minimaliste) que cette performance unique et mémorable de Kendrick Lamar en clôture d’Osheaga. Il aurait très bien pu jouer la game, et la dominer : inciter le public à l’aduler tout du long, multiplier les hits, faire danser le parterre et semer le party. Il a plutôt opté pour une intrigante proposition scénique soigneusement préparée, avec des pauses parfois longues entre les pièces, comme pour marquer le coup de « changements de chapitres ». On se grattait encore la tête en sortant du site : mais que représentaient ces clones multipliés de Kendrick, qui s’ajoutaient à chaque « chapitre » du spectacle? Le mystère nous suivra, comme pour tant d’oeuvres complexes, sans compromis, mais satisfaisantes.

Consultez la critique de Sami Rixhon

* Photo par Thomas Delplanque.

– Marc-André Mongrain

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Joss Tellier et Charles Papasoff au Lion d’Or

Le spectacle FÉE – Une douceur en janvier, 3/4 poésie de Joss Tellier au Lion d’Or à la fin janvier aura été un concert marquant avec un concept assez obscur sur papier, mais qui nous a livré de belles interprétations musicales avec des textes de pure poésie réussie. Le tout avec une mise en scène inventive, mais discrète.

Consultez la critique de Jérôme Daviau

* Photo par Jérôme Daviau.

– Jérôme Daviau

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Molchat Doma au MTelus

Comme quoi on peut avoir un succès foule même un dimanche soir frisquet avec une new wave chantée en russe seulement. Une grosse heure et demie de tous les hits des 3 albums des petits gars de Minsk. Сплосиба!

– Mathieu April

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Foo Fighters et Les Shirley à l’Auditorium de Verdun

Quelle soirée magique a-t-on vécu le 10 juillet 2023 à Auditorium de Verdun, hein? Comblé votre scribe fut d’enfin avoir vu Dave Grohl performer avec son band, en compagnie de son épouse (une fan finie) et de sa fille (super-fan de Les Shirley), collés sur la scène. Qui plus est dans une salle de cette taille, qui contenait également Melissa Auf der Maur (dont on est aussi fan fini) et Michel ‘Away’ Langevin de Voïvod (idem). On en garde des souvenirs aussi inoubliables qu’impérissables.

Consultez la critique de Marc-André Mongrain

* Photo par Marc-André Mongrain.

– Kristof G

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Les Ardentes

J’y repense encore souvent. Trois jours de pure folie avec mon meilleur ami dans l’un des plus grands festivals de rap en Europe. Du début de l’après-midi jusqu’au bout de la nuit. À essayer de reprendre des forces dans un camping miteux, entouré de 25 000 personnes. Des pogos à ne plus savoir compter, des cloques partout sur les pieds, en abordant toujours le même tee-shirt sans s’être lavé malgré la chaleur étouffante du mois de juillet. Et ce dans ma ville natale, à Liège, en Belgique. J’y repense encore souvent, la frénésie des Ardentes. Je peine à trouver les mots pour décrire ce festival magnifique, qui aura laissé une marque indélébile dans ma tête. Un jour a été avorté sur les quatre disponibles, mais la programmation m’aura tout de même permis de voir des artistes comme Kendrick Lamar, Travis Scott, Hamza, SCH, Gazo, Ice Spice, Caballero & JeanJass *petite pause, histoire de reprendre son souffle*, J Balvin, Kaaris, Aya Nakamura, Luidji, Rema, et j’en passe! La palme d’or, je l’accorde à Playboi Carti, le rappeur d’Atlanta tellement fou, tellement possédé qu’il aura su retourner le plancher à minuit passé. On se dit à l’année prochaine les gars?

Consultez la critique de Sami Rixhon

* Photo par Sebastien Nagy.

– Sami Rixhon

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Les Breastfeeders à L’Esco

Il y a avait un truc dans ce concert-là, une atmosphère, une chaleur, une flamme, un esprit, une communion dans la sueur et les décibels, autour d’une véritable référence du rock’n’roll en français au Québec. Les Breastfeeders ont livré ce soir-là un spectacle incroyable, mettant le feu à L’Esco qui débordait de monde. Un voyage dans une autre époque avec leurs hymnes diablement efficaces, leur son délicieusement vintage, leur harmoniciste possédé, l’alternance des chants féminins et masculins dans leurs refrains si accrocheurs, nous rappelant que tout peut aller mieux dans le pire des mondes le temps d’une soirée de rock’n’roll comme on en fait plus.

* Photo par Michel Thibeault.

– Bruno Maniacci

Une dernière page pour découvrir les sélections de notre équipe :

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