Pourquoi la venue de Broken Social Scene à Montréal est immanquable
Si vous ne connaissez pas Broken Social Scene, vous devriez… En tournée internationale pour la promotion des volumes I et II de « Let’s Try The After » (Arts & Craft), le groupe s’apprête à conquérir, à nouveau, Montréal pour deux soirées qui s’annoncent hautes en couleur. À quelques jours de leur passage au Théâtre Corona, les 21 et 22 mai prochain (billets en vente ici), retour sur quatre faits marquants qui font de Broken Social Scene une formation pas comme les autres !
1. Un estampillage « 100% feuille d’érable »
À première vue, Broken Social Scene résonne comme un band venu tout droit de l’effervescente New York, mais détrompez-vous : c’est bien de l’autre côté de la frontière que se passa la magique réunion il y a vingt ans, précisément à Toronto où sont nés Brendan Canning et Kevin Drew.
Les deux musiciens ont fondé dans leur ville natale le groupe en 1999. Sous leur impulsion, BSS a réussi au fil des ans à dévoiler au monde entier le fait que la plus grande ville canadienne pouvait rivaliser avec la Grosse Pomme en matière de groupes rock indépendants. Et ils le démontrent encore une fois avec leur détonnant et audacieux Let’s Try The After qui intègre aussi bien des phases expérimentales d’autotune que des chansons aux mélodies accrocheuses, à découvrir prochainement au Théâtre Corona!
2. Aussi dense que l’effectif du Maple Leafs
Avec deux leaders qui répondent toujours présent (sauf en séries, pour certains) mais aussi des coéquipiers talentueux qui font parfois une petite place à de surprenants réservistes (à découvrir plus bas), BSS est digne d’une équipe de hockey.
Suivant les événements, le groupe torontois peut se targuer de compter jusqu’à douze musiciens sur scène… sans compter les multiples collaborations qui ramène à une vingtaine de membres. Un nombre conséquent qui se fait rare dans le rock d’aujourd’hui… et en concert, évidemment !
BSS au City Folk d’Ottawa en 2017
3. Digne d’un Match des étoiles de la scène canadienne
BSS regorge de plusieurs artistes venus d’horizons différents. Il forme, en quelque sorte, une équipe de rêve du rock canadien derrière ses charismatiques fondateurs.
Le groupe ontarien a pu compter ces vingt dernières années sur la participation, furtive ou non, de musiciens et musiciennes d’autres formations comme Emily Haines et James Shaw (Metric), Leslie Feist (Feist), Jason Tait (Bahamas), Charles Spearin et Ohad Benchetrit (Do Make Say Think), Liz Powell (Land of Talk), Ariel Engle (La Force), John McEntire (Tortoise) ou encore Torquil Campbell, Amy Millan et Evan Cranley (Stars). Ce n’est pas rien!
4. Une forme d’Orchestre Symphonique du rock
Bien que l’avènement des machines remette en question la place des instruments organiques, c’est toujours un événement en soi de découvrir sur scène une batterie aux côtés d’une basse, d’un clavier ou encore d’une guitare. Mais quand on y rajoute des percussions, des cuivres, des instruments à vent et parfois même à corde, l’expérience en concert devient dantesque.
Derrière leurs rythmes et leurs arrangements grandioses, c’est ce que cherche BSS à montrer devant son public : que la musique est plus que vivante quand les musiciens collaborent ensemble !
BSS au City Folk d’Ottawa en 2017
Broken Social Scene sera en concert les 21 et 22 mai prochains au Théâtre Corona (avec The Besnard Lakes en première partie). Les billets sont encore en vente ici.
* Cet article a été rédigé en collaboration avec evenko
- Artiste(s)
- Ariel Engle, Bahamas, Broken Social Scene, Do Make Say Think, Emily Haines, Feist, La Force, Land of Talk, Metric, Stars, Tortoise
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Théâtre Corona
- Catégorie(s)
- Indie Rock,
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