Tyler Yarema

Critique | August Burns Red à l’Impérial de Québec

Sors-tu.ca a eu le plaisir d’assister à de chaleureuses retrouvailles entre les membres d’August Burns Red et ses fans de la Vieille Capitale qui eux, les attendaient de pied ferme après une absence d’un peu plus de deux ans à Québec.

Bien qu’il faisait un froid intense à l’extérieur de la salle, il faut admettre que Fit for a King, Erra et Northlane, les groupes qui ouvraient la soirée pour le Frozen Flame Tour, avaient suffisamment réchauffé les esprits d’un Impérial rempli presqu’à pleine capacité et gonflé à bloc. La table était mise : Miss May I et August Burns Red n’avaient plus qu’à se donner à fond devant un public conquis d’avance.

August Burns Red : intensité et brutalité

Dès que les lumières de la salle se sont éteintes, de grands coups de percussion se sont immédiatement fait entendre, sonnant ainsi le départ d’un spectacle qui allait défiler sans interruption pendant 75 minutes.

Sans interruption est vraiment de mise. Le show est rôdé au quart de tour. Dès que la dernière note d’une pièce est donnée, la prochaine chanson débute immédiatement, laissant peu de place à l’interaction entre Jake Luhrs et la foule qui ne semble pas s’en faire outre-mesure se laissant aller au body surfing et à un circle pit presque éternel! Le leader du groupe de la Pennsylvanie, qui en était à sa troisième visite à Québec, est en voix tandis que le reste du groupe semble particulièrement en forme et heureux d’être de retour en sol québécois.

Photo par Eliott Garn.

Photo par Eliott Garn.

Est-ce qu’en 2015, un solo de batterie ou de guitare impressionne toujours? On en a tous vu des centaines et des centaines. Comme ils finissent indéniablement par se ressembler, on ne devrait plus en retrouver dans aucun spectacle. Il serait préférable, et de loin, d’ajouter une autre chanson du groupe en prestation.

Cependant, force est d’admettre qu’il faut s’incliner et avouer que la formule utilisée par August Burns Red a épaté. Le tout débute par un solo de batterie comme on en voit souvent mais peu à peu, tous les autres membres du groupe ajoutent leur grain de percussion au « solo ». Le rythme et la sonorité obtenus étaient tout simplement génial! Ils ont réussi à nous réconcilier avec les solos… pour cette fois-ci à tout le moins! Cette soirée intense et brutale s’est terminée avec la pièce Empire que tous les fans présents entonnaient avec le groupe.

Photo par Eliott Garn

Photo par Eliott Garn

Miss May I : fougue et charisme

Précédant August Burns Red, la troupe de l’Ohio Miss May I a donné une performance courte, certes, mais d’une énergie contagieuse qui s’étendait partout dans la salle de la rue Saint-Joseph. Tous les membres offrent une belle présence sur scène. Un peu à la manière d’un Bruce Dickinson, le charismatique Levi Benton, chanteur du groupe américain, est d’une fougue constante sur scène. Il court et saute partout en interagissant constamment avec les fans devant lui. Il s’agissait d’une première visite à Québec pour Miss May I, mais gageons que ce ne sera définitivement pas la dernière.

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