À l’aube de la soixante-dizaine, Michael Gira demeure l’un des artistes les plus fascinants des cercles du rock expérimental. Membre central du collectif Swans, il poursuit sa recherche musicale et philosophique avec des albums qui défient toujours son public, comme en témoignait encore une fois The Beggar, nouvelle offrande des Swans parue cet été, ainsi que des concerts toujours aussi déstabilisants. En vue du passage du groupe au National, à Montréal, ce mercredi, on a eu l’occasion d’échanger avec le vieux renard de l’underground.