The Cure

The Cure au Centre Bell | Encore et toujours d’actualité

En ce mardi pas comme les autres, le groupe rock alternatif The Cure s’est emparé du Centre Bell avec l’aisance de véritables vétérans de la musique. L’ambiance était au rendez-vous : la foule extatique et hétérogène comprenait plus de 12 000 fans de tous les âges et les styles. Leur son bien à eux n’a pas été altéré par les années et reste d’actualité encore aujourd’hui.


Le groupe britannique est véritablement un groupe pionnier qui, depuis quatre décennies, a su créer des pièces uniques et rassembleuses.  L’emblème même du groupe, Robert Smith, reste le seul membre original à compter parmi la bande. Effet d’un phénomène inexplicable, les cordes vocales de Smith demeurent intactes après toutes ces années et nous offrent la sonorité si singulière de sa voix.

Par la suite, Simon Gallup a intégré la groupe en 1979 en tant que bassiste, Roger O’Donnell au clavier depuis 1987, Jason Cooper aux percussions depuis 1995 et Reeves Gabrels qui s’est ajouté en 2012 à la guitare. Ce dernier est d’ailleurs reconnu pour avoir joué aux côtés de Bowie pendant quelques années.

Leur identité visuelle a été représentée par la Terre tournant avec le faisceau lumineux du soleil aux écrans derrière le groupe durant la première chanson Out Of This World (2000). L’éclairage de lumières colorées, la fumée et les images parfois psychédéliques projetées sur les écrans participaient à la mise en scène modeste mais appropriée du spectacle.

Par la suite, plus de 30 de leurs plus grands hits résonnent dans l’aréna et tout le Centre Bell se lève, danse, chante et balance les bras dans les airs au son de leurs chansons favorites. Quelques pièces marquantes telles que Pictures Of You (1989), Last Dance (1989), Inbetween Days (1985) et Just Like Heaven (1987) créent un bourdonnement de claquements de mains et de clameur de la part de l’audience.

Dans un tonnerre d’applaudissements de la foule, le groupe a clôt sa prestation avec ni plus ni moins que quatre rappels parmi lesquels comptent les hits Pornography (1982), Never Enough (1993), Fascination Street (1989) et Close To Me (1985). La représentation de plus de trois heures prend fin et pas une âme dans l’auditoire ne veut attendre encore avant que The Cure revienne à Montréal.

Évidemment, au cours des années, ils ont connu des périodes de triomphe, et d’autres plus délicates. Mais le légendaire groupe de rock qui a influencé plusieurs générations a toujours su tirer son épingle du jeu. C’est pour cette raison que The Cure fait partie des rarissimes groupes de rock issu des années 70 à être encore présents sur la scène encore aujourd’hui, près de 40 ans plus tard. Leur tournée se poursuit jusqu’en décembre en passant par les États-Unis, l’Australie, plusieurs pays de l’Europe et pour finalement se terminer par leur pays d’origine, le Royaume-Uni.

Vos commentaires