Rétrospective 2014 | Les #WIN de l’année

La semaine des rétrospectives tire à sa fin et aujourd’hui, on vous dévoile les #WIN de l’année, les bons coups, ce qui nous a surpris ou fait vibrer, ce qu’on applaudit.

Ce palmarès s’inscrit dans une semaine complète de rétrospective :
– Lundi : Top 10 des albums anglophones
– Mardi : Top 10 des albums francophones
– Mercredi : Top 10 des découvertes de l’année
– Jeudi : Nos fameux #WIN, les bons coups de l’année, moments marquants et autres félicitations d’usage
– Vendredi : Nos infâmes #FAIL de 2014

POSITIONS 5 à 3

5 – Lorde à Osheaga

Ella Yelich O’Connor, mieux connue sous son nom d’artiste Lorde, avait encore 17 ans lors de son passage au festival Osheaga cet été et c’est probablement celle qui a livré la performance la plus surprenante, attirant l’une des plus grosses foules du week-end, juste avant la clôture de l’événement avec Arctic Monkeys. Il s’agissait de son tout premier passage à Montréal et elle ne nous a pas laissés indifférents.

Extrait de la critique de Marie-Kim Dupuis-Brault (4 août 2014):
« [Lorde] a offert l’une des prestations les plus simples et épurées du week-end, mais aussi des plus convaincantes. Misant sur une sorte d’introspection, de transe, plutôt que sur un décor impressionnant, elle s’est contentée d’interpréter ses pièces bien souvent cachée derrière son imposante chevelure bouclée, prenant des airs de jeune fille possédée. Par la musique, oui. »

4 – Klô Pelgag

2014 a été une bonne année pour Klô Pelgag qui a gagné beaucoup de prix, dont le prix d’Artiste de l’année au GAMIQ, de Révélation de l’année au 25e Gala de la SOCAN et le même prix au dernier gala de l’ADISQ.

Elle s’est d’ailleurs fait particulièrement remarquer par ses remerciements à l’ADISQ où elle remerciait ses parents d’avoir fait l’amour, Messmer et ses musiciens d’accepter de se prendre de la sauce St-Hubert par la tête. Tout en absurdité et en folie, comme son personnage le veut bien. C’était rafraîchissant dans un gala somme toute assez convenu.

C’est aussi elle qui s’est occupé du spectacle d’ouverture du festival Coup de coeur francophone, avec un concert éclaté présenté au Club Soda. Extrait de la critique d’Olivier Boisvert-Magnan (7 novembre 2014):
« Dans cet univers singulier, disparate, Klô éclot avec son chapeau haute forme et son manteau bourgogne. Une pièce inconnue du grand public pour débuter, Incendie, histoire de mettre le feu aux planches. «Wow, merci d’être là», s’exclame-t-elle, après coup, abasourdie par la généreuse ovation. «On va poursuivre en chanson avec cette chanson-là !»

Cette «chanson-là», c’est Les Corbeaux, magnifique résonance enivrante aux violons ressentis. Posée dans son interprétation, Klô laisse tout doucement entrevoir son impétuosité en fin de chanson, et c’est à ce moment bien précis qu’un bananier descend d’un fil accroché au plafond.

Belle incongruité. »

 

3 – Future Islands au Métropolis

Future Islands a visité le Métropolis en septembre dernier et nous a offert un concert d’une grande intensité et qualité musicale. En en plus, on a eu droit à une présence surprise de Win Butler d’Arcade Fire sur scène.

Extrait de la critique de Geneviève Lavigne (3 septembre 2014):
« Back In the Tall Grass part le bal des mouvements de danse effrénés de Herring qui, sans scrupule, se déplace sur scène tel un maître du Kung Fu ou un patineur artistique gracieux, avec ses mouvements latéraux saccadés et ses déhanchements bien sentis. À quelques reprises, il s’envoie des coups de poing sur le coeur avec une intensité que même Céline n’a jamais connue. Herring fait penser au « mononcle » trop intense qui nous fait honte, mais il bouge avec tellement de conviction et de sincérité qu’il est impossible d’y décrocher le regard. »