Rétrospective 2013 | Les #WIN de l’année

Arcade Fire et sa campagne de promotion

Arcade-Fire_GuyAroch

Bon, parlons-en du cas Arcade Fire qui a tant monopolisé l’attention cet automne. Parce qu’on le veuille ou non, force est d’admettre que leurs actions promotionnelles ont eu l’effet escompté cette année. Même si parfois, on avait envie de leur dire que trop, c’est comme pas assez, et qu’on en avait marre de voir la masse journalistique et les réseaux sociaux s’enflammer à la moindre petite annonce.

Récapitulons un peu. D’abord, il y a eu les mystérieux graffitis, ce fameux logo aux lettres formant le mot REFLEKTOR qui tapissait les murs et les rues de villes partout dans le monde. Puis, les teasers incognitos qui ont été diffusés dans quelques festivals, dont Lollapalooza et Osheaga. Puis, la sortie du premier extrait, Reflektor, qui « coule » sur Internet, une journée d’avance et auquel participe nul autre que David Bowie. Puis, la tenue d’un show secret à la Salsathèque. Puis, l’annonce de supplémentaires pour ces shows-plus-tellement-secrets qui exigeaient une tenue de ville ou un costume pour y avoir accès. Puis, la sortie d’un vidéo interactif et d’un vidéoclip officiel. Puis, la diffusion d’un court-métrage de 30 minutes intitulé Here Comes the Night Time, filmé durant les concerts à la Salsathèque, après une prestation mémorable à Saturday Night Live. Puis la sortie de l’album, double. Et enfin l’annonce d’une tournée, où les spectateurs sont, encore une fois, invités à se costumer. Et on oublie plusieurs détails.

Tout ceci, minutieusement orchestré pour créer un buzz, une excitation inexplicable pour un nouvel album extrêmement attendu. Et Arcade Fire a su livré la marchandise et répondre aux attentes. La preuve : il trône au sommet de notre Top 25 des meilleurs albums anglophones de l’année. Succès.

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