Lee Fields & The Expressions

Lee Fields & The Expressions à Montréal en Lumière | Délicieux plat, trop petite portion

Tsé quand tu vas au restaurant et que tu manges un délicieux plat, mais que tu sors en n’ayant tellement pas mangé à ta faim que deux heures plus tard tu finis par te clancher un McDo? C’était ça le spectacle d’hier.

Lee Fields est un délicieux plat. Sa voix est la recette vedette du menu depuis des années. Son suit de velours et ses talons hauts d’homme sont le dessert qui fait baver les foules.

Mais avec un show qui n’aura compté qu’une dizaine de chansons, dont deux instrumentales interprétées par son groupe les Expressions, on peut pas dire que c’était copieux.

On comprend le pourquoi de la chose. M. Fields se donne et se démène comme un yâb’, chante à pleins poumons, danse un brin, tout ça du haut de ses 66 ans. C’est très normal qu’il ne fasse pas de marathons musicaux.

Mais n’empêche que ça fait des soirées courtes.

Au moins, la foule aura eu droit à Faithful Man, Just Can’t Win, Honey Dove et quelques petites nouvelles, dont la pièce titre de son dernier record, Special Night.


L’Astral

Rien à voir avec la performance en soi, mais on peut-tu parler de la façon dont l’Astral gère sa foule deux secondes ? Ça fait plusieurs fois, en plusieurs années que des incidents du genre se répètent, et comme ça semble être arrivé à plusieurs personnes encore hier, jasons-en :

On a-tu le droit d’avoir du fun à l’Astral?

La salle ne semble jamais être capable de décider si la soirée se déroulera debout ou assis, fait que personne ne sait trop où se mettre, et dès que tu réussis à te stationner à une place qui te semble bonne, y’a un des 76 genre de gardiens de sécurité un peu trop zélés qui vient te dire de te tasser.

Tu te tasses, y’en a un autre qui arrive pis qui te dit de te tasser ailleurs. Tu sors ton cell, y’en a un qui apparaît pour te dire de le fermer. Et de, by the way, te tasser ailleurs.

Le monde essaie juste de voir un spectacle. Les nerfs, viarge.

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