crédit photo: Marie-Emmanuelle Laurin
Francos de Montréal (festival)

Francos de Montréal 2021 – Jour 2 | Bleu Jeans Bleu et P’tit Belliveau dans mon salon!

Le devoir familial fait parfois en sorte que l’on doive changer nos plans. Pour la couverture d’un festival, par exemple… Heureusement, les Francos de Montréal offrent cette année une alternative : regarder les spectacles en direct de chez soi, sur la chaîne YouTube des Francos. L’occasion était bonne de l’essayer!

On a donc regardé les Francos sur le divan, mais contrairement à l’an passé,  ce n’était pas des vidéos pré-enregistrées « en studio ».  On assistait au vrai spectacle, en direct, avec des artistes sur scène et une foule devant eux.

Ça ne remplace toujours pas la vraie expérience d’un spectacle en personne, d’une atmosphère de festival et d’une soirée au Quartier des spectacles, mais au moins, on a l’impression d’assister à quelque chose de vrai.

On en a profité pour voir ce que ça donne, Robert Robert, sur une scène avec son projet désormais davantage axé vers la chanson pop. L’excellent album Silicone Villeray nous laissait en effet découvrir une nouvelle facette de l’artiste électro Arthur Gaumont-Marchand.  C’est plutôt convaincant, tant sur le plan musical (belle mixture d’éléments électros, de synthés et d’interprétation live) qu’au niveau de la présentation et de la mise en scène. Robert Robert est somme tout assez à l’aise comme frontman, avec son énergie décontractée qui sied bien à sa musique électro-pop relativement chill.

 

P’tit Belliveau se produisait plus tard sur la grande scène de la Place des Festivals, affublé d’un long t-shirt Seinfeld et de ses inséparables Crocs!  Le chansonnier country alternatif de Baie Saint-Marie, en Nouvelle-Écosse, donnait un premier spectacle en sol montréalais depuis le début de la pandémie, et son public semble avoir grossi considérablement au cours de la dernière année et demie. Certains chantaient en choeur avec lui les airs de Income Tax Return, Mon drapeau Acadjonne vens d’Taiwan et Les bateaux dans la baie, au grand plaisir du principal intéressé. Son band et lui ont été à la hauteur des attentes.

 

On a également eu l’occasion d’attraper au passage quelques minutes de la performance de Coeur de pirate, accompagnée d’une violoncelliste et d’un guitariste, pour jouer quelques-unes des pièces instrumentales de son album Perséides, mais aussi de quelques-unes de ses chansons populaires, dont Place de la République. On la sent sereine sur scène, plus posée mais totalement en contrôle de son rapport au public.

 

Et finalement, c’était aussi l’occasion de voir la « Carte bleue » à Bleu Jeans Bleu, qui a profité de l’occasion pour s’offrir quelques caméos amusants, dont Les Louanges qui est apparu à peine quelques secondes pour interpréter d’abord un court extrait de Pitou, qui s’est vite transformé en Bar sportif. Pif paf pouf, à peine 30 secondes de chaos, et le voilà qui est parti!

Plus tard, c’est Steve Hill qui est venu faire un solo de guitare endiablé durant à peine quelques secondes!  Mais bon, dans son cas, on l’a gardé pour une chanson de plus.

KNLO est aussi venu faire son tour, plus tard dans le spectacle, qui fût autrement marqué par les très sympathiques chansons familières de Bleu Jeans Bleu. On ne le dira jamais assez : ce groupe-là est fait sur mesure pour les occasions familiales. C’est d’ailleurs dommage qu’on les ait fait jouer aussi tard le vendredi soir. Un grand spectacle de Bleu Jeans Bleu à 19h aurait sans doute attiré plus de petites familles.

 

Les avantages de la webdiffusion vs en présentiel :

  • Les entrevues en coulisses de l’ami Olivier Robillard-Laveaux, qui a notamment attrapé P’tit Belliveau au passage, dès sa sortie de scène.  Très sympathique d’avoir un petit moment exclusif avec l’artiste.
  • Le déplacement d’une scène à l’autre se fait en un coup de pouce.
  • On peut aller aux toilettes ou se prendre une bouchée sans rien manquer des spectacles!
  • On peut contrôler le volume des spectacles sans devoir composer avec les « jaseux de spectacles », qui n’ont pas perdu de temps avant de revenir à leurs mauvaises habitudes, comme on a pu le constater la veille…

Les désavantages de la webdiffusion vs en présentiel :

  • L’absence de contact direct avec les artistes, avec le son calibré pour le public présent et avec la foule, évidemment.
  • Parmi les capsules vidéo diffusées entre les prestations, on nous a servi une vieille perfo dans une ruelle de… Bernard Adamus.  Un petit tri aurait été de mise.

Ne manquez pas notre couverture du samedi, sur place cette fois, alors qu’Emma Brien-Desrochers vous rapportera les meilleurs moments d’une soirée toute en rap avec Koriass & FouKi, LaF, Sarahmée, Laurence Nerbonne, Raccoon et Calamine.


Photos en vrac du Jour 2 des Francos de Montréal

Événements à venir

Vos commentaires