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Festival d’été de Québec – Jour 1 | Sting et Peter Gabriel sur les Plaines d’Abraham : Le Grand coup du FEQ

Grosse prise pour le Festival d’été de Québec (FEQ). Alors que Sting et Peter Gabriel parcourent l’Amérique à coup d’arénas, la tournée des deux Anglais s’est arrêtée pour un seul concert dans le cadre d’un festival : sur les Plaines d’Abraham en cette très, très froide soirée de juillet. Au menu: Des gros hits, de la nostalgie et beaucoup de musiciens sur une même scène. Et des Plaines remplies de spectateurs très emmitouflés. 


Sur le coup de 20h50, les lumières s’éteignent et les projections défilent sur l’écran derrière la scène. C’est à Peter Gabriel de partir le bal avec la dramatique The Rhythm of The Heat en guise d’intro. Dès le départ, on sent le chanteur bien en voix mais tout de même appuyé par quelques choristes. Ce sera ainsi pour l’ensemble de la soirée pour les deux vedettes.

Sting fait par la suite sont entrée avec sa fidèle basse Fender et y va d’une valeur sûre avec son grand succès If I Ever Lose My Faith in You en solo. Force est d’admettre que les deux hommes sont toujours très en forme au niveau vocal car l’ami Sting ne présente aucun signe de fatigue de la tournée malgré la soixantaine bien sonnée, lui aussi.

Avant la troisième pièce, les deux acolytes prennent une pause pour s’adresser à l’audience en français (notes à la main, mais la foule de Québec apprécie beaucoup l’effort). Peter Gabriel y va même d’un peu d’humour en faisant référence à son poids par rapport à Sting, l’homme à la santé plus pimpante et amateur de yoga. Les deux hommes semblent bien heureux sur la route ensemble.

Les deux heures qui suivront seront une suite d’échanges entre des pièces jouées en solo par chacun des deux artistes versus des succès chantés en duo, le tout, avec très peu de jeux de lumières et quelques projections subtiles. De toute évidence, les vedettes de la soirée sont très bien entourées et ne sont pas gênées de laisser la place à leurs musiciens lorsque la chanson le permet. Ceci est particulièrement vrai pour les choristes qui finissent par prendre beaucoup de place.

Public pas toujours attentif

Malgré la présence de deux légendes du rock, la foule semble peu réceptive entre les pièces légèrement moins connues. Avec un son plutôt faible à certains endroits sur les Plaines, les discussions entre les groupes de spectateurs en venaient à enterrer la musique durant les moments plus subtiles. D’ailleurs, lorsque monsieur Gabriel s’est adressé à la foule, sa voix non chantée était complètement perdue dans un magma de placotages. Plutôt triste car le tout était fait en français, svp.

Malgré ce point négatif, la foule a été plus que réceptive lors que les gros hits ont été joués: Shock The Monkey, Message in a Bottle, Don’t Give Up, Big Time, Solsbury Hill, Every Little Thing She Does is Magic et beaucoup d’autres ont été au menu. Au grand plaisirs des boomers ayant connu ces pièces depuis longtemps et des jeunes curieux, aussi sur place en grand nombre. En effet, cette grande messe du rock nostalgique a pu rassembler une foule plutôt diversifiée.

C’est bien passé 23h15 que le concert s’est terminé avec, au début du rappel, l’excellente chanson des Police, Every Breath You Take Peter Gabriel est venu appuyé Sting à la voix de façon sublime. Un autre de ces grands moments dont sont capables les gros concerts sur les Plaines dans le cadre du FEQ. Et ce n’est qu’un début!

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