Festival de Jazz de Montréal 2013 – Jour 10 | The Specials au Métropolis

Le Festival International de Jazz de Montréal nous avait gardé une très belle surprise pour sa journée de clôture avec The Specials. Un Métropolis bondé, des fans qui ne se pouvaient plus d’enfin les voir à Montréal, et un groupe qui est loin d’avoir perdu le sens du rythme. Voila de bons éléments réunis pour une soirée sans faille.

Avec encore cinq membres originaux à bord, la formation nous démontre dès les premières notes de Do The Dog qu’elle n’a rien perdu de sa fougue. On sentait toute une énergie sur le plancher du Métropolis et les spectateurs présents en ont profité pour danser leur vie. Certains arboraient même de très jolis habits pour l’occasion.

Il s’agissait ni plus ni moins d’une soirée que l’on pourrait qualifier de « meilleurs succès ». Le groupe a livré un très bon résumé de sa carrière avec entre autre Too Much Too Young, Concrete Jungle et Ghost Town. Les gens chantaient jusqu’à leur dernier souffle à chacun des morceaux et ont offert une participation très active tout au long de la soirée, au grand plaisir du groupe britannique.

Doesn’t Make It Alright, A Message To You, Rudy et Monkey Man font partie intégrante des meilleurs moments de la soirée. Little Bitch s’est aussi très bien distinguée du lot avec une très belle réponse du plancher de danse.

Il serait sympathique de voir le chanteur un peu plus actif sur scène. Il est toujours accroché à son microphone et planté au beau milieu de la scène pour nous livrer les paroles des classiques de The Specials. Une présence plus dynamique ajouterait sans aucun doute un petit plus à leur présence scénique. Toutefois, les autres membres du groupe comblent en partie cette petite lacune puisqu’ils se déplacent abondamment et jouent avec une passion évidente.

Malgré aussi quelques petits problèmes de sons par moments, The Specials a livré la marchandise. Espérons juste qu’il ne s’agissait pas de la dernière fois qu’ils se présentaient en sol montréalais, mais si tel est le cas, tous ceux présents hier s’en souviendront pour le restant de leur vie.

Photos en vrac
(par Pierre Bourgault)