crédit photo: Carson Davis Brown
Mister Parker

Critique | Purity Ring au Métopolis

Ce vendredi devaient se produire au Métropolis Purity Ring, BRAIDS et Born Gold. On dit « devaient » parce que BRAIDS ont malheureusement dû annulé (pour cause de problèmes de santé) à quelques heures d’avis. Heureusement, Purity Ring avaient de la présence pour deux.


Autre déception, en raison de l’annulation et des ajustements de dernière minute, les organisateurs de l’évènement ont changé les heures des prestations, ce qui fait que beaucoup ont manqué la performance de Born Gold, qui se sont finalement produits une heure à l’avance, semble-t-il.

Quand même plate.

Ah, et encore autre faux pas: malgré toute sa bonne volonté et son apparent talent, le groupe Majical Cloudz, appelé à la grosse rescousse pour remplir le trou béant laissé par l’absence de BRAIDS, a un peu été victime d’un manque de préparation.

Parce que les gars ont visiblement été garochés sur la scène, et ils étaient très nerveux.

Mais c’est sûr que ce qui ne devait pas aider, c’est que les techniciens ont laissé les lumières de la salle complètement allumées pendant les quatre premières chansons. Imaginez-vous aller au cinéma et écouter la moitié du film avec toutes les lumières ouvertes. Ben c’était comme ça. Zéro ambiance.

Quand même plate.

 

Purity Ring sauve la soirée

Au moins, Purity Ring, eux, savaient où ils s’en allaient. Gros kit d’éclairage sous la forme de franges lumineuses qui descendaient du plafond et emplissaient la scène. Gros costume du futur pour la (très charmante) Megan James. Et très bon choix de pièces, pigeant autant dans leur stock plus ancien (dont Belispeak et Fineshrine, au grand plaisir des fans) que dans les nouveautés de Another Eternity.

D’ailleurs, il y avait une certaine crainte que les nouvelles pièces, étant pas mal plus bonbons que leurs précédents efforts, allaient tomber un peu à plat en spectacle.

Nope.

Même que Begin Again aura été la chanson la plus intense de la soirée.

Mais ce qui fait vraiment la beauté d’un show de Purity Ring, c’est leur façon de jouer avec la lumière. C’est toujours impressionnant de voir l’instrument que s’est inventé Corin Roddick, soit un d’hybride entre un drum et des lampes tactiles.

Purity-Ring-Montreal-2015-12

Et il y avait un petit nouveau dans la famille des instruments peu standards: un genre d’ensemble de spotlights disposés en demi-cercle, chaque spot représentant une note spécifique, sur lequel James tapait. Bonus, elle portait des gants en miroir, ce qui créait encore davantage de jeux lumineux.

Point faible: le groupe n’aura offert qu’une prestation-éclaire. Une heure pile, pas de rappel.

Quand même plate.

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