Charles Aznavour

Critique et photos | Billy Idol au Métropolis de Montréal

Billy Idol (William Broad de son vrai nom) a été l’une des plus grandes stars pop des années 80. Durant la première moitié des années 80, en grande partie grâce à MTV, Billy rivalisait de popularité avec Duran Duran, Cyndi Lauper, Prince et même Michael Jackson.

* Photos en vrac (par Pierre Bourgault) :


Son album Rebel Yell, paru en 1983, demeure un classique de l’époque, et le duo qu’il formait, et forme toujours, avec le flamboyant guitariste Steve Stevens était l’un des plus cool de l’univers rock.

La carrière d’Idol a pris fin au début des années 90, mais l’Anglais de 59 ans n’en est pas à son premier comeback. Kings & Queens Of The Underground, lancé l’an dernier, est son deuxième disque depuis 2005.

Certains affirment que le retour d’il y a dix ans était réussi. Tant mieux. Parce que celui d’hier soir, dans un Metropolis bondé, était loin d’être réjouissant.

Appuyé par cinq musiciens, Billy a travaillé fort pour tenter de nous convaincre qu’il était encore dans le coup. Désolé, mais ce n’est plus le cas du tout. Physiquement, l’homme impressionne, car il ne fait pas du tout ses presque 60 ans. Vocalement, c’est une autre histoire. Ça allait pour Cradle Of Love et aussi pour Dancing With Myself, qui n’avait toutefois pas le mordant ni la vigueur d’antan.

Quant à Stevens, il fait partie d’une race de musiciens qui n’existe plus : le guitar hero, époque glam.

Après deux autres chansons inconnues, j’ai décidé de quitter. Je n’avais plus le goût d’attendre pour entendre White Wedding ou Rebel Yell, encore moins Mony Mony. Je ne voulais plus grincer des dents. Je ne voulais plus être déçu. Sorry Billy.

En première partie, le groupe Broncho n’a rallié personne à sa cause. Le son était pourri, les pièces étaient mauvaises. Rien à dire de plus.

Consultez la critique complète de Billy Idol sur MontrealConcerts.com

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