King Diamond

Retour sur King Diamond à l’Olympia de Montréal

Ça faisait une bonne dizaine d’années que King Diamond n’avait pas mis les pieds à Montréal. Il faut dire que le chanteur de Mercyful Fate, un groupe métal dont l’influence a marqué une foule de formations du genre, dont Metallica, a connu de gros problèmes de santé ces dernières années. Mais heureusement, cette véritable légende, aujourd’hui âgée de 58 ans, est de retour en grande forme et hier soir, dans un Olympia bondé, l’homme a donné un excellent spectacle, très théâtral, très « Alice Cooper », une inspiration évidente.

Premières constatations : le roi Diamant est encore capable d’atteindre les hautes notes. Et il joue encore de la « air guitar » avec son pied de micro, qu’il tient de sorte que l’objet ressemble à une croix inversée. Son look n’a pas changé : visage peint en blanc, avec les stries noires de circonstance (comme les adeptes de black metal des pays nordiques, King Diamond est d’ailleurs né au Danemark) et chapeau haut-de-forme noir.

Photo par Benoit Turcotte (Benfocust Photos).

Photo par Benoit Turcotte (Benfocust Photos).

Ses musiciens, au nombre de quatre (plus une choriste) arborent un style métal beaucoup plus conservateur. Quant au décor de scène, évoquant une église satanique, il est tout simplement splendide. En début de spectacle, une grille figure même au devant de la scène, comme pour nous démontrer que King Diamond est une bête qui doit être retenue en cage. Un peu plus tard, la grille sera retirée, « invitant » la foule à pénétrer dans le monde lugubre de l’animal.

KD a commencé sa carrière solo dans les années 80 et il n’a pas offert de nouveau disque depuis 2007. Ses fans n’ont donc eu droit qu’à du « vieux » matériel hier soir. C’était bien livré, avec de bons riffs, de bonnes mélodies, mais un problème de son est venu gâcher une partie du show en fin de parcours.

Le groupe a pris une petite pause, attendant que le problème soit réglé, avant de revenir sur scène pour une dernière chanson et ensuite retraiter en coulisses pour se préparer au (court) rappel. Rappel qui nous a permis de voir le personnage de la grand-mère macabre se faire transformer en squelette dans un cercueil, l’une des quelques mises en scène « horrifiantes » qui se sont déroulées durant le concert (on a aussi eu droit à une femme qui accouche d’un bébé qu’elle assassine aussitôt né, et à une poupée humaine désarticulée). Très « Alice Cooper », comme on le disait plus haut. Au final,

King Diamond a joué pendant presque une heure et demie et le chanteur a longuement remercié la foule, conscient que des rendez-vous du genre se font de plus en plus rares.

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