Wildcat! Wildcat!

Critique | Wildcat! Wildcat! à La Vitrola à Montréal

Le trio originaire de Los Angeles, Wildcat! Wildcat! était de retour à Montréal mercredi soir, pour un petit concert à La Vitrola. 

Le groupe venait présenter son tout nouvel album, fraîchement débarqué chez les disquaires la veille, l’excellent No Moon At All. Il s’agit en fait de leur premier album studio complet, qui fait suite au EP paru en septembre 2013.

Les wildcats ont débuté le spectacle exactement comme sur l’album, avec les entraînantes Tower et Garden Grays, ce qui a incité la poignée de personnes présentes à quitter sa chaise pour se rendre sur le plancher se dégourdir un peu les jambes aux rythmes indie-pop et rock du groupe.

Wildcat! Wildcat!, photo par Catherine Rosa

Wildcat! Wildcat!, photo par Catherine Rosa

Ils ont interprété la totalité du nouvel album, en plus d’une pièce tirée du EP précédent, Mr. Quiche, titre qui a occasionné un échange de blagues entre quelques spectateurs et le chanteur-claviériste. Sympathique.

Les deux chanteurs, Jesse Taylor et Michael Wilson ont de très belles voix qui s’accordent à merveille. Ils forment des harmonies vocales sur la plupart de leurs morceaux, créant une sorte de dialogue entre leurs voix, dans lequel les deux voix se répondent.

Sur disque, le matériel de Wildcat! Wildcat! a un potentiel énorme, que le groupe aurait avantage à exploiter plus en profondeur sur scène. Les pièces sont bien rendues, mais sans plus. Sans vraiment d’émotion ou d’entrain. Les musiciens ont la technique musicale, mais l’âme, elle, est plus ou moins perceptible. On a parfois l’impression que les musiciens jouent avec un peu de retenue, trop concentrés à jouer avec précision ou peut-être tout simplement par gêne. Par manque d’expérience scénique.

Ceci dit, Wildcat! Wildcat! est définitivement un groupe dont on suivra l’évolution, qui rappelle souvent Portugal. The Man au niveau vocal, ou un Alt-J qui serait plus pop et plus commercial. On aime leurs accents électro, mariés à des basses franchement accrocheuses.

Marley Carroll en première partie

En début de soirée, Marley Carroll a bien joué ses cartes avec son électro, IDM, limite aérien. Ses beats ont réussi à faire danser quelques spectateurs et des applaudissements bien sentis l’ont remercié.

Photos en vrac, par Catherine Rosa

Grille de chansons

– Tower
– Garden Grays
– End of the World Everyday
– Up Beyond
– Holloway (Hey Love)
– Sentimental 
– Circuit Breaker
– Hero
– Mr. Quiche 
– Marfa
– Nothing Below

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