The Fray

Critique | The Fray au Métropolis de Montréal

La formation The Fray était de retour au Métropolis mardi soir après 5 ans d’absence dans la métropole. C’est devant une foule nombreuse et bruyante que le groupe s’est exécuté, présentant le plus récent album, Helios, dans sa quasi-totalité.

Le groupe américain, originaire de Denver au Colorado, a enchaîné ses nouvelles pistes, intercalées des succès commerciaux (You Found Me, All At Once, etc.) qui ont réellement su plaire à un public qui contenait difficilement sa joie.

Le chanteur Isaac Slade, dont la voix caractéristique est aussi belle live que sur disque, a fait preuve d’une belle présence scénique, sautant debout sur le piano ou descendant visiter le public à quelques occasions, lorsque qu’il ne se déhanchait pas au rythme des bongos (Give it Away).

The Fray, photo par Karine Jacques

The Fray, photo par Karine Jacques

C’est en joignant sa voix a celle du guitariste Joe King que le chanteur a calmé le public, le temps de Wherever This Goes et d’une reprise de Climbing High Mountains où les voix s’harmonisant en avant-plan ont créé un moment paisible avant de repartir la cadence avec Hold My Hand.

L’énergie était au maximum lorsqu’en fin de spectacle le groupe a enchaîné les pièces qui les ont fait connaître en 2005, How to Save a Life et Over My Head (Cable Car). Finalement, le plus récent succès Love Don’t Die, accompagné des groupes Oh Honey et Barcelona, a su mettre fin à une performance exemplaire et sans temps mort.

The Fray, photo par Karine Jacques

The Fray, photo par Karine Jacques

En rappel, la pièce Happiness était un choix idéal, alors que certains passages étaient interprétés a capella ou accompagnés simplement d’une guitare acoustique. Puis, Break Your Plans et Never Say Never ont touché une foule qui en redemandait, pour bien conclure avec Shadow And a Dancer, laissant le public sur une belle note.

The Fray a offert une performance énergique, surpassant les attentes du public qui a eu droit à une très belle soirée, le tout se débutant par la présence de deux belles découvertes en ouverture rendant l’attente du groupe vedette très agréable.

 

Oh Honey

En ouverture, Oh Honey a eu droit à un accueil chaleureux du public. Le groupe originaire de Brooklyn, New York a rempli son 30 minutes de pop rappelant Of Monsters And Men, si ce n’est que pour la présence des deux chanteurs et du duo d’une voix féminine et masculine en avant-plan.

Le groupe, qui ne détient qu’un EP à son actif (With Love), avait une belle énergie sur scène et a présenté de belles compositions qui augurent bien pour la suite des choses.

 

Barcelona

La soirée s’est continuée de belle façon avec Barcelona qui présentait un son indie rock, rappelant parfois Bastille, The Killers et même U2.

Le groupe de Seattle a soulevé la foule lors d’une brève apparition d’Isaac Slade, chanteur de The Fray pour créer des harmonies vocales le temps d’une chanson. Une belle performance, qui a su réchauffer le public et habilement entamer la soirée.

Photos en vrac, par Karine Jacques

 

Grille de chansons

1- Closer To Me
2- Heartbeat
3- You Found Me
4- All At Once
5- Hurricane
6- Rainy Zurich
7- Look After You
8- Keep On Wanting
9- Wherever This Goes
10- Climbing High Mountains (Reprise de Sam Amidon)
11- Hold My Hand
12- Turn Me On
13- Give It Away
14- Our Last Day
15- How To Save a Life
16- Over My Head (Cable Car)
17- Love Don’t Die

Rappel
18- Happiness
19- Break Your Plans
20- Never Say Never
21- Shadow and a Dancer

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