The Barr Brothers

Critique | The Barr Brothers au Métropolis

Un mois après la sortie de son second album, les Montréalais d’adoption The Barr Brothers se sont arrêtés au Métropolis pour présenter les pièces de Sleeping Operator. Le groupe folk, a bien démontré que ses nouvelles chansons ont été pensées pour la scène en offrant une performance impressionnante par sa justesse et sa générosité.

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En ouverture, les trois premières pièces du nouvel opus, incluant l’introduction Static Orphans, suivie de Love Ain’t Enough et Wolves, sont venue établir une ambiance planante où l’on oublie que sur scène, près d’une dizaine de personnes s’affaire à créer cette musique à l’aide entre autres d’une roue de bicyclette ou d’une ficelle dûment placée. Chaque composition semble dotée d’une âme qui enveloppe la foule et l’entraine pour quelques minutes à la fois dans un monde à part, l’univers Barr Brothers, dans lequel il faisait bon vivre le temps de cette soirée.

Les pièces de l’album homonyme (2011) se sont intégrées habillement aux nouvelles chansons. Parmi celles-ci Old Mythologies, venue créer une agréable pause avant de repartir de plus belle avec Half Crazy où la pièce s’allonge agréablement en un jam fabuleux, situation répétée parmi les pièces plus rock des Barr Brothers entre autres sur Lord, I Can’t Keep From Crying.

Après avoir fait chanter la foule avec l’excellente Beggar in the Morning, on ralentit le tempo le temps d’une How the Heroine Dies où les frères Barr et une amie choriste sont rassemblés autour d’un unique micro à l’avant de la scène. Difficile d’obtenir le silence du public, alors que le bla-bla du balcon vient briser l’atmosphère toute particulière de ce doux moment d’exception.

En rappel, Clouds (For Lhasa) est un autre beau moment suivi de Like a Rolling Stone, reprise de Bob Dylan, où plusieurs amis du groupe, dont Basia Bulat, se sont joint à la fête sur scène, pour chanter la populaire chanson.

C’est une excellente prestation, que le quatuor The Barr Brothers a offerte au public montréalais hier soir à l’aide d’une ambiance fort impressionnante et d’un univers hors du commun, au grand plaisir du public qui a eu droit à près de deux heures de performance.

Bahamas

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En ouverture, le chanteur torontois Bahamas a connu un départ boiteux, alors que sa voix peinait à atteindre les notes en début de première chanson. Devant un public inattentif, Alfie Jurvanen a su habilement se rattraper, par la justesse des harmonies et l’originalité de ses pièces. On s’interrogeait au départ sur la nécessité d’avoir une choriste qui chante les mélodies, jusqu’à ce qu’elle utilise sa voix comme un instrument à part entière en ajoutant de la distorsion à son micro, devenant ainsi plus que pertinente et fort agréable.

 

Grille de chansons

1-    Static Orphans

2-    Love Ain’t Enough

3-    Wolves

4-    Old Mythologies

5-    Half Crazy

6-    Come In The Water

7-    Beggar In The Morning

8-    How The Heroine Dies

9-    Even The Darkness Has Arms

10- Little Lover

11- Let There Be Horses

12- The Bear At The Window

13- Lord, I Can’t Keep From Crying

Rappel

14-Clouds (For Lhasa)

15-Like a Rolling Stone (reprise de Bob Dylan)

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