The Weeknd

The Weeknd à Montréal | Créer l’intimité au Centre Bell

Difficile à croire et à entendre, mais le Centre Bell peut être l’une des salles les plus intimes de l’Île. Comme on vous le mentionnait dans l’article paru en début de semaine relatant le parcours de The Weeknd, Tesfaye a vécu des moments très émotifs en terre montréalaise. Ce soir, c’est par le biais d’une performance à couper le souffle, une aisance d’interprétation, un setlist remanié pour les besoin de la cause et une honnêteté palpable que le public a pu se laisser aller, dans un univers unique créé, façonné par les mains d’un artiste, un vrai.


Le jeune Travis Scott assurait la première partie, interprétant plusieurs de ses morceaux en mode aléatoire, son repertoire a été bien représenté. Entre les hits de son nouveau projet, et ceux de son premier album, Scott a réchauffé la salle, presque autant que son décor représentant un désert.

Au niveau de la chimie avec l’audience, mentionnons que le chanteur en donnait beaucoup, pour une réaction qui se concentrait principalement aux premières rangées. La musique de Scott est un peu moins instrospective que celle de Tesfaye, plus axée sur le côté festif du hip-hop/électronique. Par contre, en live comme sur disque, le jeune artiste très prometteur délivre une énergie palpable, que l’on veuille danser ou pas.

The Weeknd 

Autant les fans de ses vieilles chansons ont été charmés que les nouvelles groupies qui l’ont découvert avec son nouveau projet. La performance de mardi soir figure dans la tournée de son nouvel album, mais nous avons eu droit a une sélection épurée et méticuleusement sélectionnée de ses classiques.

Le concert s’ouvre sur la pièce d’ouverture de Beauty Behind The Madness, derrière ses panneaux d’éclairage, on y retrouve The Weeknd, vêtu d’une veste noire et de sa traditionnelle coupe (qui commence à prendre de l’ampleur avec les années). Peu de mots sont échangés avec l’audience, seulement un petit  »Montreal », prononcé à la française. Les succès s’enchainent les uns après les autres, l’énergie est gonflée à bloc.

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Après trois chansons de son nouvel opus, les premières notes de High For This se font entendre. Ça y est, Tesfaye nous entraîne dans ses premières compositions, plus sombres, plus noires… Après cette pièce, c’est au tour d’un mash-up qui ne cesse de monter en émotion, on y retrouve sa collaboration avec Drake intitulée Crew Love, The Party (chanson dont le refrain est tirée d’une chanson de Beach House), ainsi que d’autres morceaux.

L’énergie de son premier album se dissipe tranquillement, puis l’artiste place quelques mots. Il est content d’être à Montréal et que le niveau de décibels du public soit assez intense comparé aux autres villes de sa tournée. D’autres morceaux de Trilogy sont interprétés, puis nous sommes replongés dans une montée avec The Birds Pt.1.

Après quelques morceaux plus doux, Abel se donne le droit de parler un peu au micro. C’est avec un visage plein d’émotion qu’il relate un peu de son histoire, rappelle que Montréal a été un lieu important lors de la production de Echoes of Silence, le dernier chapitre de Trilogy. Après ce discours plein d’émotion et l’éloge à Montréal, c’est d’une voix hésitante que le refrain de Montreal est interprété, en version a capella.

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Tout doucement, il alterne entre les paroles française de son morceau homonyme à la Métropole pour y insérer le refrain de The Hills.

C’est finalement sur une version tranquille de Wicked Games que le concert se termine.

 

Grille de chansons

  1. Real Life
  2. Losers
  3. Acquainted
  4. Often/High For This
  5. The Party/King Of The Fall/Crew Love/Or Nah/Professional
  6. The Morning
  7. House of Balloons/Glass Table Girls
  8. Tell Your Friends
  9. The Birds
  10. Shameless
  11. Earned It / Dark Times
  12. Angel
  13. (interlude)
  14. Dirty Diana (reprise de Michael Jackson) / In The Night
  15. Can’t Feel My Face
  16. (interlude)
  17. Prisonner
  18. Montreal/The Hills
  19. Wicked Games

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