The Joy Formidable

Critique | The Joy Formidable au Théâtre Corona de Montréal

Pour sa quatrième présence à Montréal, The Joy Formidable n’a pas failli à leur réputation. C’est une véritable tempête de décibels qui s’est abattue, samedi soir, entre les murs du Corona pour une prestation à la hauteur des attentes.

Photo par Pascal Leduc

La chanteuse Ritzy Bryan. Photo par Pascal Leduc.

Un peu après 22h, c’est devant un écran géant et une silhouette lumineuse en forme de loup que le trio anglais a fait son entrée.

Comme d’habitude, on est frappé par leur prestance. La pétillante Ritzy Bryan illumine déjà la scène de sa présence, dans sa ravissante robe blanche ornée de petits coeurs. Elle dégage une énergie vivifiante, très rarement observée chez un trio.

La chanteuse guitariste, ne tient jamais en place: elle sautille, balance sa guitare de haut en bas et fixe la foule avec ses gros yeux sans jamais cligner des yeux. Lorsque la chanson prend fin, elle retrouve son sourire et remercie ses fans qui n’ont cependant pas été aussi nombreux que lors de la venue du groupe à la SAT en avril 2011.

 

Prestation musclée

Côté choix musical, ça propulse du lourd dès le début. Après l’exaltant Cholla et leur tout premier simple paru en 2008, Austere, suit déjà un autre simple The Ladder is Ours du plus récent album Wolf’s Law, tout aussi mordant.

Après 10 minutes, les Gallois n’ont pas fini de mettre le feu dans la baraque. Leur discographie remplie de pièces accrocheuses leur permet d’enchaîner pendant 90 minutes sans laisser l’audience respirer quelques moments.

La seule exception est le morceau Silent Treatment qui nous permet de nous reposer les oreilles un peu. Lors du rappel, comme pour se rattraper, ils ont terminé avec l’étourdissante Whirring qui s’est étirée pendant au moins 10 bonnes minutes.

En concert, The Joy Formidable ne laisse pas le temps au public de s’ennuyer. Les Gallois réussissent là ou plusieurs échouent, c’est-à-dire établir une frontière entre le petit côté trash et les mélodies plus harmonieuses.

Ne manquez pas notre entrevue avec le bassiste Rhydian Dafydd ce mardi sur Sors-tu.ca.

* The Joy Formidable sera de retour au Bluesfest d’Ottawa le 6 juillet prochain, ainsi qu’au Festival d’été de Québec le 7. 

Photos en vrac
(par Pascal Leduc)

Liste des chansons

Cholla
Austere
The Ladder is Ours
The Greatest Light Is the Greatest Shade
Little Blimp
Cradle
Tendons
Silent Treatment
Maw Maw Song
I Don’t Want to See You Like This
The Everchanging Spectrum of a Lie

Rappel:

Forest Serenade
Wolf’s Lay
Whirring

Vos commentaires