The Joy Formidable

Critique concert: The Joy Formidable à la S.A.T. (à Montréal)

Après avoir ébloui les festivaliers à Osheaga lors de l’édition 2011, The Joy Formidable était de retour dans la métropole, à la Société des Arts Technologiques (SAT) cette fois, pour une traversée épique de leur premier album The Big Roar. 

Il fallait patienter jusqu’à minuit pour avoir droit à une interprétation énergique et se rendre compte qu’ici, la voix hurlante, la basse rugueuse et la guitare bruyante coordonnent un chaos euphorique.

Bien plus colorés que ce qu’ils ne veulent admettre, les membres de The Joy Formidable ont notamment offert Austere, le morceau le plus mélodique de la prestation: du pop, sans négliger le côté rock avec une guitare distordue et une basse qui groove.

On pouvait observer sur scène une réplique d’un phare.  Inusité. L’éclairage était à son minimum et le groupe performait souvent dans la noirceur.

Le concert s’est terminé avec une version allongée de Whirring.  Elle a été interprétée par Stéphanie, une jeune harpiste, pour ensuite laisser la place au trio qui a cassé la baraque.  Sensationnelle!

Un seul bémol: un homme saoul dans la trentaine n’arrêtait pas de crier tout le long de la prestation c’est formidable! et scandait à qui veut bien l’entendre que le groupe devait continuer à performer dans des petites salles.  Un peu agaçant mais bon… les fans sont partis à 1 heure du matin avec la sensation du devoir accompli.

Liste des chansons:

A heave habacus
I don’t want to see you like this
Cradle
The everchanging spectrum of a lie
Austere
The magnyfing glass
Buoy
Endtapes
Greyhound in the slips
The greatest light is the greatest shade

Rappel:

Silent treatment
Whirring

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