Odesza

Critique | Odesza au Belmont sur le boulevard

Odesza, duo électro-pop originaire de Seattle, était de retour à Montréal dimanche soir, pour une prestation intime au Belmont sur le boulevard, après un arrêt remarqué à Osheaga plus tôt cet été. 

À l’arrivée de Sors-tu.ca sur les lieux, le duo de réalisateurs américains s’activait déjà sur les platines. Bizarre, puisque l’événement Facebook indiquait bien que le spectacle débutait à 22h avec deux premières parties…

Quoi qu’il en soit, il faisait chaud dans le petit Belmont, alors que le concert affichait complet depuis des semaines. Pas de doutes là-dessus, la place était bondée et la foule dansait sans relâche.

Tels de véritables magiciens, Harrison Mills et Clayton Knight agitaient leurs baguettes sur leurs instruments électroniques ou bidouillait à travers les multiples boutons pour recréer ce son qui leur est si particulier, à la fois mélodique, atmosphérique et surtout dansant.

Même si chacun semblait bien pris par sa besogne, bien concentré dans sa bulle, on sentait tout de même une bonne complicité entre les deux collègues, qui sautaient derrière leur arsenal de manière synchronisée. La mise en scène était aussi intéressante par moment, alors que les deux artistes se faisaient dos, de profil, un grand écran projetant des images tantôt psychédéliques, tantôt géométriques, colorées, tourbillonnantes. On avait parfois droit à des paysages tantôt réalistes, tantôt créés de toutes pièces. Durant My Friends Never Die, on assistait au dédoublement d’une silhouette en arrière-plan. Concept.

Un spectacle au fond aussi visuellement intéressant que les pièces du groupe. On ne peut qu’imaginer le rendu si le concert s’était tenu dans une salle multimédia comme la Satosphère, par exemple.

Le duo a gardé ses plus récents succès pour la fin, terminant avec It’s Only avant de revenir au rappel avec leur version remixée de la chanson Faded de Zhu, pour clore la soirée avec Say My Name, le premier single issu de leur deuxième opus In Return paru le 9 septembre dernier. Une prestation généreuse de plus d’une heure trente, qui aura sans contredit comblé les nombreux fans présents.

 

 

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