Kurt Vile

Cahier Esprit des Fêtes Culture Cible 2018 | Kurt Vile & The Violators (ou le cadeau parfait pour ton chum indie rockeur!)

Dans le cadre du Cahier Esprit des Fêtes 2018 de Culture Cible, Sors-tu.ca vous propose une suggestion cadeau pas piquée des vers pour votre chum indie rockeur, votre fils guitariste, ou tout simplement, le mélomane curieux de votre famille : deux billets pour aller voir l’excellent Kurt Vile, qui sera en spectacle le 15 février 2019 au MTELUS, avec The Sadies en ouverture. Les billets sont en vente dès maintenant par ici.

Kurt Vile est de retour dans la province et fera escale à Montréal en compagnie de The Violators. Si on le compare souvent à Bob Dylan pour son caractéristique phrasé, le natif de Philadelphie est un artiste bien plus accompli qu’une simple copie de l’auteur de Like a Rolling Stone. Mais qui est-il vraiment? Victor Perrin dresse le portrait d’un artiste énigmatique ayant redonné des couleurs au rock slacker des années 90.

Après avoir ouvert le magistral spectacle de Neil Young au FEQ cet été devant plus de 80 000 spectateurs, Kurt Vile retrouve depuis quelques mois la quiétude des salles dans une configuration plus adaptée à l’attitude réservée du natif de Philadelphie. Au MTELUS, l’Américain y présentera en tournée mondiale des pièces de Bottle It In, album paru le 12 octobre dernier chez Matador Records. Septième de sa discographie solo, l’essai est une étape particulière dans le processus de composition qui explore autant de longues pièces introspectives (Bassackwards, Skinny Mini, …) que de titres efficaces (Loading Zones, Check Baby, …)

Photo de Daniel Bouchard

Personnage fascinant, Kurt Vile a su développer son style propre sur la dernière décennie, et si sa carrière aurait pu se confiner à une niche de mélomanes adeptes de folk mystique, le guitariste à la chevelure ondulante lui a apporté une touche contemporaine. Elle frôle le psychédélisme dans une poésie certaine, bien souvent couverte par des sonorités envoûtantes. À vrai dire, peu d’artistes arrivent à l’heure actuelle à la hauteur du talent de ce père de famille…


 

Voici 3 questions intéressantes à poser au souper de Noël à celui ou celle à qui vous donnerez ces billets (pour avoir l’air de connaître votre affaire!):

1. « Kurt Vile… c’est pas lui qui a co-fondé le groupe culte The War On Drugs? »

Posez la question et voyez les yeux du/de la mélomane s’allumer…

Les adeptes le savent très bien: avec Adam Granduciel, Kurt Vile est l’un des cerveaux derrière la magie de The War On Drugs. Pourtant, seulement quatre années après la fondation du groupe de Philadelphie, le guitariste quittera sa formation en 2009 pour se consacrer à sa prolifique carrière solo. Il laissera tout de même derrière lui quelques contributions sur deux titres de Slave Ambient (2011), après s’être totalement impliqué sur le premier disque Wagonwheel Blues (2008). L’album, paru en 2008, est encore vu aujourd’hui comme l’un des socles de la brillante carrière du groupe ayant remporté le Grammy de l’album rock de l’année quelques années plus tard pour A Deeper Understanding.

2. « Kurt Vile, au fond, c’est un peu le Neil Young de son époque, non? »

La réponse pourrait être oui ou non, mais l’argument se tient. Surtout que, tel que mentionné plus tôt, Vile a assuré la première partie de Young au FEQ l’été dernier.

Une chose est sure, Kurt Vile a réussi ces dernières années à se tisser une réputation à la croisée des chemins de styles ancrés dans la culture américaine. Recevant un banjo dans son enfance, c’est son père qu’il l’a initié très petit à des artistes de blues et de folk avant que Kurt Vile se tisse sa propre toile musicale aux touches psychédéliques.

Influencé par plusieurs artistes renommés au pays comme Neil Young ou Charley Patton, deux personnages auront toutefois donné pleine puissance au processus de composition du natif de Philadelphie : Bob Dylan et Bruce Springsteen.  Le premier, lauréat d’un prix Nobel de littérature, aura influencé inévitablement la poésie nonchalante que propose Vile aujourd’hui avec ce phrasé devenu culte. Des paroles souvent profondes qui se glissent souvent sous cette influence rock folk incommensurable des premières années du Boss, dont l’ex-membre de The War On Drugs voue une obsession infectieuse à l’instar de son ami Adam Granduciel. Elle est là la touche Kurt Vile!

3. « Kurt Vile, en tout cas, il ne chôme pas… Il a fait paraître PLUSIEURS albums ces dernières années »

C’est un fait indéniable qui vous fera gagner des points auprès de la personne visée.

Depuis 2008 et le début de sa carrière solo, Kurt Vile représente un empire musical impressionnant. Avec 8 albums studios, une petite dizaine de EP et plus de 100 chansons produites, il n’y a qu’un mot qui résume cela : vertigineux. Et cela sans compter sa carrière avec The War On Drugs qui assure d’une riche exploration musicale aux titres parfois aboutis, parfois expérimentaux.

Père de famille, Kurt Vile concilie tant bien que mal sa vie de famille avec des tournées interminables durant lesquelles il écrit, compose et enregistre ses albums. Son dernier album Bottle In est le fruit de ce processus et au fil des ans, sa discographie s’est constamment nourrie de sonorités nouvelles qui ne l’ont pas empêché d’envisager des collaborations, comme avec l’Australienne Courtney Barnett sur Lotta Sea Lice (2017)un album conjoint où les deux artistes unissent leurs voix, leurs guitares et leurs plumes.

Convaincu? Kurt Vile & The Violators seront à Montréal le 15 février 2019 au MTELUS, avec The Sadies en ouverture, et c’est sans contredit une idée-cadeau complètement rock à offrir à ton chum, ton fils, ton ami(e) mélomane pour les fêtes. Par ici les billets!


* Cet article a été rédigé en collaboration avec evenko dans le cadre du Cahier Esprit des Fêtes de Culture Cible.

 

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