Pennywise

Amnesia Rockfest 2013 – Jour 2 | Pennywise, Transplants, Mighty Might Bosstones et Lagwagon

Après une nuit relativement mouvementée pour la plupart des festivaliers, particulièrement ceux qui n’ont jamais eu de navettes pour retourner à leur camping, les festivités reprenaient de plus bel à Montebello.

Avec les problèmes d’entrée de la veille, les gens se sont présentés très tôt afin d’être certain de ne pas manquer Lagwagon dès midi. Eh bien surprise, les portes du site ne se sont ouvertes que vers 11h50, soit dix minutes avant la prestation des vétérans punk. Les gens se sont donc empressés de courir vers la scène principale pour se rendre compte qu’il n’y avait rien de prêt afin accueillir le premier groupe de la journée.

Joey Cape, leader de Lagwagon, s’est adressé à la foule afin de mentionner qu’à la suite de problèmes techniques, ils joueront plus tard au courant de la journée sur une scène qui, avouons-le, est beaucoup trop petite pour eux.

Ce retard a permis à tous de profiter d’un bon moment entre amis pour aller se soulager près des toilettes qui débordaient de partout, de profiter du soleil en dégustant une pointe de pizza assis dans la boue ou encore d’essayer de trouver une poubelle où l’on pouvait encore y placer un déchet. Des moments inoubliables!

Photo par Greg Mattews.

The Mighty Mighty Bosstones. Photo par Greg Mattews.

The Mighty Mighty Bosstones et Transplants

Les gens avaient besoin d’un bon remontant en cet après-midi sous le chaud soleil, et c’est en plein ce que The Mighty Mighty Bosstones nous ont offert. Le groupe ne s’était pas pointé le bout du museau au Québec depuis plus de seize ans, donc disons que la foule était bien heureuse de les accueillir. Vêtus de veston disons-le assez sympathiques, on a eu droit à une performance très festive.

Les cuivres étaient remarquables, et que dire du sympathique membre du groupe qui ne fait tout simplement que danser pendant tout le spectacle sur scène. Il s’est tout de même permis quelques vocalises à l’occasion pour supporter un Dicky Barrett rayonnant qui s’est gâté avec quelques critiques subtiles sur le festival. Très divertissant!

Voici un aperçu des pièces présentées: The Rascal King, The Impression That I Get, Don’t Worry Desmond Dekker, 1-2-8, et All Things Considered.

Photo par GjM Photography

Transplants. Photo par Greg Matthews.

Pour la plupart des festivaliers, il s’agissait d’une première d’avoir la chance d’assister à un spectacle de Transplants. Pour ceux qui ne sont pas initiés au groupe, il s’agit du projet secondaire de Tim Armstrong de Rancid et de Travis Barker de Blink 182.

Le groupe a débuté en force avec le nouvel extrait de leur album In A Warzone, un morceau plutôt agressif et qui rentre au poste. Par la suite, à l’exception de quelques succès incontournables comme D.J D.J et Diamond and Guns, ce fut plutôt le festival des nouvelles pièces.

Il était plaisant d’entendre du nouveau matériel puisque leur dernier album remonte déjà à plus de dix ans! Avec ce que l’on a pu se mettre sous la dent, In A Warzone s’annonce beaucoup plus punk que son précédent.

Malgré le fait que les gens ne connaissaient pas la majorité des morceaux présentés, leur prestation fut très intéressante surtout grâce au fait que de regarder Travis Barker à la batterie vaut facilement le prix d’entrée. Un talent naturel et très impressionnant, on a déjà hâte de le revoir!

 

Pennywise et Lagwagon

Un peu plus tard, s’était au tour de Pennywise de fouler la scène Loto-Québec. Malheureusement pour eux, dès le départ, le son était assez mauvais merci.

Photo par Greg Matthews.

Pennywise. Photo par Greg Matthews.

Si vous aviez la malchance d’être moindrement loin de la scène, ce qui est tout de même le cas de la majorité des personnes présentes, vous aviez peine à entendre correctement. S’il fallait qu’un de vos voisins décident de se prendre pour  Jim Lindberg, vous étiez foutu!

Dommage puisqu’il était plaisant de saluer le retour de monsieur Lindberg à la barre du groupe après une absence de trois ans. On a eu droit comme à l’habitude à une prestation très intense et à un Fletcher qui aiment bien prendre le micro entre les pièces pour s’amuser avec la foule.

De plus, le choix des pièces était simplement parfait. C’est sans surprise que le groupe a terminé le tout avec Bro Hymn, morceau qui a littéralement enflammé le site, mais les Perfect People, My Own Country, Can’t Believe It, Pennywise, Society et Fuck Authority ont su tirer leur épingle du jeu avec brio. Bon travail messieurs!

À la suite de cette performance, une marrée humaine s’est dirigée vers la scène Mitch Lucker afin de finalement voir Lagwagon. Il fallait être arrivé tôt afin de pouvoir même voir la scène puisqu’il y avait vraiment beaucoup trop de monde pour la capacité de l’emplacement. Joey Cape, quant à lui, semblait bien heureux de se produire sur une scène beaucoup plus intime.

Un des moments forts à sans aucun doute été la reprise d’Exit de No Use For A Name. Monsieur Cape était probablement une des personnes les plus proches de Tony Sly et on ressentait l’intensité qui se dégageait de sa voix lorsqu’il dédiait cette pièce à son cher ami. Magique!

Malgré une plage horaire limitée à 40 minutes, Lagwagon a livré la marchandise. Island of Shame en début de concert en passant par After You My Friend et May 16. Tout le monde a rapidement oublié le fait qu’il devait se produire beaucoup plus tôt en journée. On a même eu droit à une reprise de Motörhead pour clore le tout. Encore une fois, on ne peut qu’avoir hâte de les revoir en ville!

On peut dire que du côté musical, le Rockfest 2013, malgré les problèmes de son, a rempli son devoir.

Malheureusement, beaucoup trop de points négatifs au niveau de l’organisation ont rendu l’expérience des festivaliers désagréable. Espérons seulement que les organisateurs sortiront de leur tanière afin de fournir des explications sur tous ses défauts et au moins avouer leurs torts.

Est-ce que les gens surmonteront ces désagréments pour se représenter à l’édition 2014? On a ici droit à une excellente question mon cher Watson!

Photos en vrac
(par Greg Matthews)

 

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