Bal en blanc 2013 | Retour sur la prestation de David Guetta

D’une extrémité à l’autre de la salle, une foule dense vêtue d’un blanc flamboyant s’agite et se déhanche. Les images bougent, les lumières flashent, une tenue vestimentaire légère règne et tout le monde est heureux. Comme à chaque année durant le congé pascal, plus de quinze mille personnes partagent cette expérience singulière qui revient au Palais des congrès de Montréal. Les plus grands noms de la musique électronique – David Guetta, Armin Van Buuren et Calvin Harris, notamment – se sont retrouvés au Bal en blanc cette année, dans une atmosphère que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Arrivé dans l’enceinte du Palais des congrès à 22h30, il fallait franchir un premier obstacle: une loooongue file d’attente.  Un dispositif de sécurité très imposant en guise d’accueil et chaque personne était fouillée de la tête au pied, effets personnels sortis de nos poches, à deux reprises.  Une seule personne a été arrêtée par la police et une dizaine appréhendée par la sécurité pour possession de drogues.

Malgré tout, l’attente en valait la chandelle.  Au centre de la salle se trouvaient différents kiosques où l’on pouvait consommer de l’eau (7$) ou de la bière (9$) à un prix raisonnable et remplir notre estomac de petits fruits frais.  Sinon, il y avait la possibilité de se procurer des tubes fluorescents et se faire masser comme dans tout rave à Montréal.

Plusieurs aires de repos réservées aux détenteurs de billets VIP longeaient la salle et dans chacune d’elle un agent de sécurité surveillait les lieux afin d’assurer la quiétude et d’éviter le saccage des sofas mis à la disposition.  Belle initiative!

 

En attendant Guetta

Après l’exploration des lieux, la salle commence à se remplir en attendant celui qui a remporté du succès sur les palmarès à travers la planète grâce à des collaborations avec Usher, Ako, Flo Rida, Chris Brown, Nicki Minaj et j’en passe…  D’ici là, Cosmic Gate réchauffait la section trance avec des sons très recherchés et planants.

Finalement, le moment que tout le monde attendait arriva.  Aux alentours de 1h du matin, le DJ David Guetta a rejoint la scène principale pour une quatrième fois depuis 2006.  Ravi de jouer à Montréal, il a débuté sa prestation sur  : « Ça va bien, mes cousins québécois ?  »

Situé au centre d’une cage d’où jaillissait de la lumière de toute part, la vedette de 45 ans a amorçé avec Play Hard d’Akon et Right Now de Rihanna.  Devant la scène, une masse de 15 000 personnes blanche comme neige se déhanchait alors que derrière, quelques fans chanceux (billets VIP) pouvaient danser sans se faire bousculer.

Glace sèche et flammes verticales faisaient monter la température de la salle lors des nombreux titres tirés de la folie contagieuse du dubstep. Plus la prestation avançait, plus David Guetta prenait le contrôle de la foule survoltée.  Il demandait à la foule de lever les bras, de faire des coeurs avec la main, de simuler un envoi de lettres… un véritable hypnotiseur.

Enfin, c’est avec Sexy Bitch que le DJ a terminé sa performance devant un public conquis qui en redemandait encore et encore.

Calvin Harris a ensuite pris la relève alors que les fêtards ne savaient plus trop où donner de la tête.  Un véritable dilemme : qui choisir entre Armin Van Buuren d’un côté et le britannique de l’autre?

Une chose est sure, le 19e Bal en blanc n’a pas déçu, loin de là.  En dépit de l’annulation de dernière minute du DJ Peter Rauhoffer, tout s’est déroulé comme prévu. Les attentes seront grandes l’an prochain afin de souligner le 20e anniversaire…