Torche à l’Anti de Québec | Un froid lundi soir sous les riffs de la Floride

De la très rare visite pour la ville de Québec. En effet, après plus de 10 ans sur la route, Torche en était à leur première visite au Royaume Labaume, armés de riffs dévastateurs à défaut du soleil de la Floride. Un lundi frisquet sous le signe de la guitare bien grasse.

Bien que l’excellent Restarter ait été lancé il y a plus d’un an, la troupe de Steve Brooks est encore et toujours sur la route avec leur rock à la fois accessible (mais pas tant que ça) et incroyablement lourd. Ces vieux routiers de Miami ont traité les rares amateurs de rocks présents d’un généreux concert.

Malgré un départ un peu morne (fatigue de tournée?), l’intensité n’a fait qu’augmenté dès la troisième chanson du concert. Torche ne se contente pas de pousser le dernier album. Non. Ils pigent dans un généreux répertoire tout en s’assurant de ne jamais casser l’intensité. Les pièces s’alignent sans aucun répit. Un heureux mélange d’ancien matériel et de chansons plus récentes viennent combler les fidèles.

C’est toutefois dans la dernière moitié du concert qu’on a l’impression que des choses sérieuses se passent. Après un changement de guitares, les accords sont encore plus bas et le son, plus fort. Plusieurs pièces de Restarter sont jouées mais c’est la finale qui retient l’attention: Après presque 20 courtes chansons, la troupe met le paquet côté lourdeur et intensité pour une finale épique où la basse bien pesante vient soutenir une suite d’accords dissonants et d’une lourdeur criminelle.

Malgré une foule peu nombreuse, Torche auront tout de même livré leur sludge metal, le sourire aux lièvres, fidèles à leur réputation.

Wild Throne

De l’État de Washington, le power trio de Wild Throne ont eu près de 40 minutes pour démontrer leur savoir-faire. Avec une voix assez haute pour le chanteur/guitariste qui rappelle les radios nostalgiques de classic rock du samedi après-midi de votre oncle baby-boomer, Wild Throne ont toute de même démontré leur savoir faire à coup de solos rapides, de loops sorties de nul et d’une section rythmique impressionnante. Avec beaucoup d’énergie, les Américains ont pousser leur rock de façon impeccable. Toute une découverte pour quiconque aime les riffs et l’intensité.