Festival Igloofest

Petit Biscuit à Igloofest 2018 | Un vendredi soir plutôt relax

Pour sa deuxième soirée de 2018, Igloofest a réussi à avoir le jeune Français de 18 ans qui ne cesse de grimper dans les palmarès. C’est en effet Petit Biscuit qui avait pour mission de divertir un Quai Jacques-Cartier rempli. Après une divertissante performance de la Québécoise Honeydrip et la performance faisant grimper l’intensité de la place de la part de Medasin, le public a eu droit a une bonne ambiance plutôt relax, voire chill, comme diraient plusieurs, avec le spectacle haut en couleur de Petit Biscuit.


Contrairement à Kaytranada qui était arrivé sur scène vers 21h45, Petit Biscuit, lui, a débuté vers 23h. Heureusement, l’entrée sur le site s’est fait beaucoup plus rapidement cette fois-ci et la foule était beaucoup plus agréable, mais l’artiste principal s’est fait attendre une fois à l’intérieur des murs glacés et colorés.

Visuellement parlant, les projections du jeune Français en mettaient plein la vue. Étant de grande qualité à la base, voir les images sur les six piles de conteneurs entourant la scène Sapporo ne pouvait faire autrement qu’épater. Les dites images montraient des silhouettes rappelant l’image de l’album Presence, des galaxies et des aurores boréales en faisant tout autant et des images plus tribales et colorées, notamment pendant Break Up. Les lumières au fond de la scène, derrière le DJ et ses multiples instruments, venaient ajouter une autre dimension également. Malgré leur puissance aveuglante, l’effet de contre-jour que créait ces lumières donnaient un effet très intéressant et mettait l’accent sur l’artiste, sans avoir de lumière directement face à lui.

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Du côté des chansons jouées, presque l’entièreté de son album Presence a pu être entendu. Parmi ces dernières, il y a eu Wake UpGravitationProblemsFollow Me et plus encore. Au début de son set, Petit Biscuit a joué son remix du hit Stay de Zedd, en collaboration avec Alessia Cara. Un peu plus tard, vers le milieu de son moment de gloire sur la scène montréalaise, le jeune producteur a débuté son incontournable Sunset Lover de manière très ralentie. Laissant le public languir un peu avant de la recommencer à vitesse normale, au plus grand bonheur des fans qui en ont profité pour sortir leur téléphone afin de filmer ce moment.

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Pour ce qui est de sa performance, l’artiste français semble être en parfait contrôle de sa musique et en se promène d’un instrument à l’autre. S’il se chargeait des percussions pour une chanson, il pouvait s’occuper de la guitare, du clavier ou de ses launchpads lors de la prochaine. Contrairement à certains DJ, Petit Biscuit ne semble pas être atteint du fameux syndrôme du « press play ». Il est également drôlement dynamique sur scène et fait participer le public.

De façon plus générale, la foule était beaucoup plus respectueuse qu’au spectacle de Kaytranada le soir d’avant. Par contre, elle participait légèrement moins, mais obéissait tout de même lorsque l’artiste ordonnait de sauter ou de balancer les bras dans les airs. Petit Biscuit a offert une bonne performance qui mettait de bonne humeur et qui sortait du traditionnel style plus techno qu’adopte généralement Igloofest. Pour ceux qui recherchaient des beats plus intenses, ils auront été servis avec Medasin en première partie qui a su divertir la foule pendant plus d’une heure et quinze minutes avec ses remix et ses covers de Flume ou de Cardi B, pour n’en nommer que deux. Il était également délectable de voir Honeydrip danser derrière sa console. L’aspect local d’Igloofest est également digne de mention et permet aux festivaliers de découvrir des talents locaux.

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