Godsmack

Godsmack au Métropolis | Court mais intense

Mardi soir dernier, les gens s’entassaient dans un Métropolis déjà plein. Seul groupe figurant sur l’affiche de la soirée, Godsmack n’a toutefois eu aucune difficulté à rassembler ses fans. L’heure tant attendue a sonné, le public a réclamé les rockers. Si les Montréalais étaient ponctuels à la seconde près, les Américains, quant à eux, ne l’ont pas été.


 

Godsmack a fait patienter son public pendant 30 minutes avant d’apparaître sur scène. Quelques tests de son ont été fait au cours de ce laps de temps, mais personne n’est venu avertir les fans impatients de la situation. Le coup d’envoi a finalement été lancé par une présentation vidéo illustrant l’histoire du groupe sur les notes de I’m Shipping Up to Boston de Dropkick Murphys. Et là, tout s’est enflammé.

Les premiers accords de Whatever ont suffi pour faire trembler les murs du Métropolis. Et ils ont tremblé pendant la totalité du concert. C’est à se demander comment le bâtiment est encore debout. La liste des chansons jouées était dans la continuité du vidéo d’ouverture: Godsmack a pigé dans toute sa discographie pour son spectacle du 20 octobre. De Moon Baby (1997) jusqu’à 1000Hp (2014), en passant par les classiques Awake (2000) et Straight Out of Line (2003), c’est un échantillon représentatif du parcours musical du groupe qui a été joué, au plus grand plaisir du public.

Leader de la formation, Sully Erna a su charmer la foule à chaque instant. Lorsqu’il a demandé aux spectateurs de brandir téléphones et briquets dans les airs, l’atmosphère a changé un bref instant, le temps de Voodoo. La salle était un peu plus calme, un peu plus victime du charisme d’Erna. L’écran géant derrière le groupe a retransmis à la foule l’image du chanteur devant une multitude de lumières, image old-school et magnifique. Le groupe a quitté la scène après la chanson suivante, vers 21h50. Qui laisserait partir Godsmack aussi facilement? Pas les fans d’ici. Un rappel a été exigé, et obtenu.

On a alors pu voir le sens de l’humour d’Erna, qui a touché une corde sensible de son auditoire montréalais en blaguant sur la rivalité existant sur la glace entre les Habs et les Bruins. Le public n’a pas hésité à le huer lorsqu’il a affirmé « Go Bruins Go! ». Scène cocasse et de bon cœur qui s’est terminée sur notre « Ole ole ole » traditionnel. Serenity, I Stand Alone et la reprise de Highway to Hell d’AC/DC ont été servis comme rappel.

Le concert a duré 1 heure 40 au total, un peu court pour le prix, et considérant le manque d’un groupe en ouverture. Une autre déception? L’absence de l’affrontement entre Shannon Larkin et Sully Erna à la batterie, devenu la signature du groupe lors des représentations live. Tout de même, le public a eu droit à un concert intense et bien rodé. Il y a peu de doutes que la salle sera de nouveau pleine pour leur prochain passage à Montréal.

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