Flying Lotus

Flying Lotus au MTELUS | Une expérience enivrante

Le 9 novembre dernier, le talentueux et créatif Flying Lotus amenait sa tournée Flying Lotus 3D au MTELUS de Montréal. Les fans présents ont eu droit à un spectacle tout simplement éblouissant, demandant autant à être écouté qu’à être vu, et ce, à travers une paire de lunettes 3D.

Pour mettre un peu d’ambiance dans un MTELUS presque vide, PBDY et ses drôles de sons sont arrivés sur scène vers 19h. Ce dernier a passé le flambeau à Seven Davis Jr. vers 20h, et c’est au même moment que la foule a commencé à se présenter au parterre. Le son R&B ponctué d’électro de cet artiste a bien été reçu par la foule, qui s’animait de plus en plus à chaque chanson. L’énergie a cependant diminué par la suite lorsque PBDY est revenu sur scène pour un autre 45 minutes. La foule, impatiente d’accueillir FlyLo et d’enfin voir à quoi bon serviront ces lunettes, semblait blasée. Heureusement, tout a été oublié une fois l’attente terminée.

Dès les premières images sur l’écran géant, situé derrière la console de Flying Lotus qui rappelaient des racines, des exclamations ont pu se faire entendre. L’émerveillement était unanime : l’effet 3D était plus que réussi.

Maître des transitions et des remix, le créatif Flying Lotus enchaînait chanson après chanson et se promenait de style en style. Tantôt derrière sa console à faire jouer de ses créations purement électroniques, tantôt au devant de la scène à rapper Dead Man’s Tetris, par exemple, il est évident que la polyvalence de l’artiste était mise de l’avant lors de ce spectacle. L’énergie de ce dernier était assez remarquable aussi. En effet, il était très théâtral et expressif derrière sa console qui prenait beaucoup de place devant lui. Il a réussi à ne pas se faire oublier.

Pour ce qui est de la foule, elle a semblé se tenir relativement calme presque tout au long du spectacle. Le visuel était tellement hypnotisant que les fans se sont retrouvés malgré eux dans une espèce de transe, dans un état de contemplation. Certaines chansons sont nettement sorties du lot du côté de la participation de la foule, comme Descent Into Madness ou encore l’excellente et très rythmée Do The Astral Plane. La dernière chanson, Never Catch Me, ne laissait pas sa place non plus.

Malgré le fait que la musique était brillante et entraînante, il va de soi que le visuel était l’attrait principal de ce spectacle. Les effets 3D ont su très rapidement convaincre les sceptiques et étaient d’une efficacité surprenante. Les images plutôt psychédéliques dans l’ensemble utilisaient brillamment les effets de profondeur et étaient parfaitement synchronisées avec la musique. La qualité de ces images était également frappante. L’expérience relevait du jamais-vu et les effets visuels étaient inoubliables.

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