Danny Brown

Festival de jazz de Montréal 2016 – Jour 7 | Danny Brown au Métropolis : Bref mais intense

Excellente idée de la part du Festival de jazz que d’avoir gardé Danny Brown pour la deuxième semaine. Parce qu’il fallait effectivement être réchauffé et bien étiré pour le carnage.


Ça brasse, hein, un spectacle de Danny Brown. Demandez-le aux quelques personnes qui sont ressorties du Métropolis avec un bandage et/ou un sac de glace sur la tête.

Mais ce qui est fou, c’est que toute l’énergie ne vient pas particulièrement de Danny Brown lui-même, mais plutôt presque entièrement de la foule.

Pas que Danny Brown n’est pas un bon showman, mais reste que :

  • Il ne parle pratiquement pas (voir pas du tout) à son public entre les pièces.
  • Il est seul sur scène avec son DJ, contrairement à la tendance que suivent de plus en plus d’artistes hip hop à s’accompagner d’un groupe.
  • Il roule sur des chansons vieilles d’au moins 3 ans.

En fait, c’est un peu ça la déception de la soirée. Le dernier album de Brown, Old, date déjà de 2013. Et avec sa venue au festival, un nouveau simple et un nouveau clip sortis il y a quelques semaines, on était en droit d’espérer une grosse nouvelle. Genre « je vais bientôt sortir mon nouveau CD intitulé X, qui sortira le X,  et voici une poignée de mes nouvelles chansons. »

Mais non.

Pourtant, dans la nouvelle réalité du domaine musicale, les artistes ont plus que jamais l’obligation d’être prolifiques. Faut sortir des albums, des mixtapes, des captations live, rapidement et continuellement. Pas Danny Brown. Danny Brown s’en contre-fout.

Et de toute façon, est-ce que la sélection de chansons plus anciennes a ralenti la foule ? Pantoute.

C’est donc à coup de moshpits que les gens présents ont célébré les Dip, Smokin & Drinkin, Black Brad Pitt et 25 Bucks.

Des moshpits au Festival de jazz ?

Mets-en.

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