X Ambassadors

Festival d’été de Québec 2016 – Jour 11 | The Paper Kites et X Ambassadors au Pigeonnier : Plaisir éclair

Si l’intention du Festival d’été de Québec était de nous faire en demander plus, c’est pari réussi avec la dernière soirée de l’édition 2016 au Parc de la Francophonie en compagnie de The Paper Kites et X Ambassadors. La soirée s’est terminée vite mais bien, et le public en voulait visiblement plus.


The Paper Kites

La foule amassée au Pigeonnier cette soirée-là était majoritairement présente pour X Ambassadors, pour une moyenne d’âge assez jeune. La formation australienne The Paper Kites agissait plutôt de découverte pour plusieurs et a sucité beaucoup de « Ah oui, cette toune-là! » et de « C’est eux qui chantent ça? »

Tout de même, le groupe folk a livré la marchandise avec leur indie folk qui nous a fait planer doucement. Ils ont, bien entendu, joué leurs bons coups comme la délicate Bloom, l’entraînante Revelator Eyes ou encore la puissante Electric Indigo.

Le chanteur Sam Bentley nous a témoigné à maintes reprises sa reconnaissance en soulignant à chaque fois que nous étions la plus belle foule devant laquelle le groupe s’est jamais produit. L’atmosphère était bien établie pour la suite.

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X Ambassadors

Le public les attendait, et le quatuor américain a bien répondu à l’appel. Ils nous ont balancé leur costaude Jungle et le Parc de la Francophonie s’est enflammé. Le ton de la soirée était lancé et la foule était ravie.

Le frontman, Sam Harris, semblait absolument en forme, sautait, dansait, avec entrain et passion. On a pu le voir mélanger vocalises béton, solos de saxophone, guitare et même basse, et son énergie était palpable. Il faut dire que la foule l’alimentait énormément. Mention aussi au claviériste Casey Harris qui nous a également gâtés de ses mouvements de danse, mais aussi de solo au piano absolument renversants, entre autres, pour lancer la déchirante Unsteady.

Du côté de la foule cette fois-ci, on entendait plutôt les éternels « C’est ma toune! » et de ceux-là, il y en a eu pas mal. On l’a entendu lorsqu’ils ont lancé leur chanson Low Life, introduite pour tous les low lives dans l’audience, ou encore aux premières notes de Gorgeous, habilement chantée par Sam Harris, d’ailleurs.

Ils ont choisi de chanter leur plus gros hit, Renegades, en hommage à tous ceux qui se battent et manifestent contre les inégalités dans le monde. Il était alors 22h10. Surprenant que l’avoir placée là, si loin du rappel. On a tous bien été berné. Les dernières notes entonnées, les gars sont sortis de scène en nous saluant. Entracte? Non, c’est le rappel. La bande revient sur scène pour nous offrir « une dernière ».

On a su le lendemain que la soirée avait dû être raccourcie pour un souci vocal chez Sam Harris. Hm. On ne l’a pas trop entendu. Pas du tout en fait. Rappelons la chanson Gorgeous et son refrain en voix de tête. Il n’a pas semblé manquer une note.

Ouin… Une bonne soirée dans l’ensemble, mais on en voulait plus. Plus que 50 minutes, mettons.

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