Epica

Epica au Théâtre Corona | Voguer entre le nouveau et les classiques

À peine un peu plus d’un mois après la parution de son 7e album en carrière, The Holographic Principle, Epica s’amenait chez nous, au Québec, pour lancer sa tournée nord-américaine avec des concerts à l’Impérial Bell à Québec le 4 novembre et au Théâtre Corona à Montréal le 5 novembre.

La troupe de métal symphonique semblait fort attendue à Montréal puisque, dès son arrivée sur scène, le public était conquis et donnait beaucoup d’énergie au groupe. Le ton a été donné avec Edge of the Blade et A Phantasmic Parade, tirées de The Holographic Principle. La première partie du spectacle est d’ailleurs plus axée sur les titres qui figurent sur le nouvel opus. On a droit a Universal Death Squad, Dancing in a Hurricane et Beyond and Conquer. Ces nouvelles chansons ont très bien été accueillies, mosh pit (un peu plus timide par moment, mais constamment présent) à l’appui.

Il y avait d’ailleurs une atmosphère tout à fait électrique au parterre du Théâtre Corona avec de nombreuses personnes voguant jusqu’au devant de la scène en body surfing. Sur scène, les membres d’Epica ont semblé se nourrir de cette énergie et en ont redonné à la foule.

Entre Montréal et Québec

Selon ce qu’on peut constater sur Setlist.fm, les spectacles de Montréal et Québec ont présenté certaines différences. À Montréal, les Mother of Light, Once Upon a Nightmare et Storm The Sorrow ont été remplacées au profit des Quietus, Design Your Universe et Sancta Terra. Tant mieux pour ceux qui ont choisi de ne rien manquer des deux passages du groupe dans la province, ils auront eu droit à des surprises.

Si le son a été un peu problématique en début de soirée alors qu’on perdait quelque peu la voix de Simone Simons, tout s’est vite replacé et on a pu apprécié à sa juste valeur cette voix angélique.

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La mise en scène n’avait rien de trop compliqué, avec une traditionnelle toile de fond avec le nom du groupe affiché. Les jeux de lumière ont été bien exploités avec un dosage dynamique, sans devenir agaçant. Les fameuses pyramides lumineuses n’étaient toutefois pas de la partie, même si Simone nous avait évoqué la possibilité qu’elles soient sur la scène.

La deuxième partie du spectacle retrace un peu plus l’histoire d’Epica, allant piger des chansons de différentes époques de leur répertoire. Que ce soit les classiques The Obsessive Devotion et Quietus ou les Unchain Utopia et Design Your Universe, des morceaux de chacun de leurs albums ont été joués, à l’exception de l’album Requiem For The Indifferent.

Après une courte sortie en coulisse, les six membres d’Epica sont revenus avec Sancta Terra pour lancer le rappel, avant de faire exploser le parterre avec Beyond The Matrix. Le groupe se gardait toutefois une petite idée en tête avant de partir : un Wall Of Death commandé pendant Consign to Oblivion. Une belle façon de clore une soirée haute en énergie.

Première partie: The Agonist et Fleshgod Apocalypse

La soirée a commencé en force avec les Montréalais de The Agonist et un Théâtre Corona déjà plein pour les accueillir. Dès la deuxième chanson, le mosh pit était lancé, signe d’un début de soirée fort prometteur.

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Là aussi, le son du micro de Vicky Psarakis n’était pas à point au début, alors qu’on percevait difficilement les segments chantés. Les ajustements ont toutefois rapidement été apportés.

Avec un nouvel album (Five) en poche depuis un mois, The Agonist a proposé trois nouvelles chansons (The Hunt, The Moment et The Anchor and the Sail) dans un set d’à peine six morceaux. On en aurait d’ailleurs pris un peu plus, mais ça met la table pour un futur spectacle en sol montréalais.

De son côté, Fleshgod Apocalypse s’est présenté avec ses costumes tout droits sortis du moyen âge pour défendre, eux aussi, leur album paru plus tôt cette année, King. À voir les nombreux chandails du groupe dans la foule, plusieurs étaient là pour voir les Italiens.

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Leur performance avait une saveur plus théâtrale qu’Epica et The Agonist, une signature intéressante qui les démarque bien. Encore une fois, la moitié de leur grille de chanson est provenue de leur plus récent album. Les gens présents ont apprécié leur passage, scandant même « Fleshgod, Fleshgod » dans l’espoir d’avoir une chanson de plus.

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