Critique | Joss Stone à Montréal

10 octobre 2012 – Métropolis (Montréal)

Le public du Métropolis était subjugué mercredi soir devant la beauté, la fougue, l’aisance et la puissance de la voix de la charmante Britannique Joss Stone, qui a transformé l’amphithéâtre en un véritable cabaret soul des années 70.

Avec sa longue chevelure blonde ondulée, sa courte robe aux motifs exotiques et son sourire contagieux, plusieurs auraient pu se contenter de passer la soirée à regarder Joss Stone sans qu’elle ne pousse une note et auraient trouvé qu’ils en auraient eu pour leur argent! Mais en bonus, le Métropolis aura pu vibrer au son d’une puissante et chaude voix teinté d’un soul qu’on associe aux plus grandes chanteuses afro-américaines de ce monde.

Elle n’a que 25 ans, mais bouge sur scène avec l’assurance d’une Aretha Franklin. Rien ne semble arrêter la Britannique qui, sans gêne, saisit toute les occasions pour montrer la puissance de sa voix, communique avec le public et exige de lui qu’il participe à ses évasions vocales jazzées.

C’est donc dire que, même si le Métropolis était configuré en formule cabaret, offrant des tables tant à l’arrière qu’à l’avant, l’endroit n’a pas pris de temps à se réchauffer. Le public, assez âgé, se dégourdissant le bassin au son des grands succès soul des années 70 tels que Knock On Wood, interprété en duo avec le chanteur de Vintage Trouble, qui assurait la première partie, ou des nombreux medley repimentés à la sauce Joss Stone.

Avec ses trois choristes aux voix puissantes et aux hanches agiles,  sa section de cuivre composée d’un saxophone alto, d’un saxophone ténor et d’une trompette, son talentueux guitariste et les traditionnels bassiste, batteur et claviériste, Joss Stone avait tout à sa disposition pour s’amuser sur scène et faire lever la foule, et elle en a profité amplement!

Grille de chansons:

For Gods Sake
Sugar
You Had Me Half
Super Duper
Teardrops
Big Ole Game
Knock On Wood
Tell Me What We Gonna
High Road
Pillow
Don’t Cha Wanna – Medly 2
Put Your Hands – Medly
Fell In Love
—
Rite To Be Wrong