Ben Howard

Ben Howard en 6 morceaux

Les amateurs de l’auteur-compositeur-interprète britannique Ben Howard peuvent s’annoncer ravis : plus de deux ans après sa dernière parution, le musicien nous revient le 16 juin prochain avec son cinquième opus, Is It?, en plus d’une tournée européenne et nord-américaine communiquée. Ben Howard sera de passage à la Place Bell de Laval le 28 octobre prochain, une occasion en or pour se replonger dans son répertoire mélancolique et vibrant.

Guitare acoustique, mélodies intimes, textes ténébreux : depuis la sortie de son premier album solo, Every Kingdom, en 2011, Ben Howard cumule les succès et les lauriers, à rappeler l’univers folk de musiciens comme Nick Drake ou Neil Young.

Alors que le natif de Devon s’apprête à revenir sur la terre québécoise, après notamment des passages au MTELUS en 2015 et au Centre Bell en 2018, revoyez six chansons incontournables de sa discographie.

 

Only Love

Cumulant près de 360 millions d’écoutes sur Spotify, on commence avec Only Love, tiré de son premier album solo. Howard répète les paroles « Only love, only love », tandis que sa compagne « le regarde s’effondrer » en lui offrant du réconfort, chante-t-il. Le monde musical minimaliste et mélancolique de l’artiste représente à merveille les créations de ses débuts, illustré ci-dessous dans ce vidéoclip à la palette couleur très early-2010.

 

Old Pine

Débutant par une minute et demie de guitare arpégée, violoncelle et voix harmonieuses s’impose un autre classique du répertoire de l’Anglais, soit Old Pine, paru sur le même album qu’Only Love, mais également sur un EP éponyme quelques mois auparavant.

Installant une atmosphère intime, Ben Howard chante sur l’importance des souvenirs et le temps qui passe dans un style toujours caractéristique au musicien, à faire rêver à n’importe qui d’un été pouvant se dessiner comme étant le plus mémorable de sa vie.

 

In Dreams

Plaire au grand public à la suite d’une première parution coup de poing apparaît toujours comme un grand défi pour l’artiste, mais brillamment relevé par Ben Howard. De son deuxième album, In Dreams, à l’instrumentation plus rapide et distincte, est citée comme prochaine chanson.

Le texte et sombre et invitant, à l’image de la pochette du disque, expliquant sur les notes finales « [qu’il] a beau être inquiet, [il] reste digne dans la défaite ».

À écouter ci-dessous!

 

Walking Backwards

Ben Howard n’est plus le même, et ce propos se ressent pleinement dans sa musique.

Loin semble l’époque d’Old Pine ou d’Only Love, l’artiste de 36 ans opte dorénavant pour une formule davantage pop, alternative, à tendance électronique, alors que deux morceaux de son récent projet à paraître, Is It?, peuvent être déjà retrouvés sur les plateformes.

Une volonté de se renouveler avait été perçue depuis ses deux derniers projets, et l’avenue empruntée s’avère claire et assumée, comme il est possible de l’entendre sur Walking Backwards, aux synthétiseurs à rappeler la new wave anglaise.

Suivant le dévoilement de ces chansons, Ben Howard a décidément dû perdre des fans, en gagner d’autres, mais saluons son audace.

 

A Boat To An Island On The Wall

Dès le troisième album de Ben Howard, Noonday Dream, le musicien s’adonne à des expérimentations diverses, s’éloignant peu à peu des douces ballades qu’il avait su proposer par le passé.

Durant l’écoute de l’une des chansons phares du disque, A Boat To An Island On The Wall, le style folk se distingue encore et toujours, mais sous les couleurs de distorsions expérimentales, d’un rock plus obscur et d’une durée somme toute hors norme dans la musique pop moderne (7 minutes!).

 

Promise

Pour les nostalgiques des débuts, revenons sur un titre de son album Every Kingdom, avec Promise, clôturant le disque.

Le morceau prend du temps à débuter, un son de pluie et de la guitare installant doucement cette atmosphère paisible en l’écoutant.

D’un duo de voix homme-femme, Howard présente un texte magnifique, d’une relation amoureuse torturée : « Nous attendons des heures dans le froid / Et promets-moi ceci / Tu n’attendras que moi ».

L’instrumentation et le chant s’allient à merveille dans un crescendo progressif, plaçant le morceau comme un incontournable du musicien britannique pour ses admirateurs.

Pour apprécier le talent de l’auteur-compositeur-interprète en direct, les billets sont présentement disponibles sur le site d’evenko.


* Cet article a été produit en collaboration avec evenko.

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