crédit photo: Nadia Davoli
Vance Joy

Vance Joy au MTELUS | Une soirée d’une douceur enivrante

Vance Joy a joué au MTELUS vendredi pour sa tournée In Our Own Sweet Time qui porte le même nom que son album sortit à l’été 2022. Avec douceur et énergie, le chanteur australien a livré une performance avec une ambiance pop folk. Bon temps garanti!

C’est le premier des deux concerts que l’artiste joue à Montréal. Il se produit à nouveau ce samedi au MTELUS. De son vrai nom James Keogh, l’Australien a su tout au long de la soirée épater la foule avec ses mélodies et sa voix entraînante.

Le temps des découvertes

En première partie, le public a pu faire la connaissance de Jack Botts, un auteur-compositeur-interprète et guitariste australien. Accompagné d’un bassiste, il a su mettre de l’ambiance dans la salle avant l’arrivée de Vance Joy. Tout au long de sa performance, Jack Botts semblait être sur un nuage.

Cette première partie a été aussi l’occasion pour lui d’informer que son premier album Sucker Sor Sunsets sortira à la fin du mois de mars. Pour sa première fois au Canada, Jack Botts a laissé une marque sur les spectateurs et spectatrices. Il a même proposé au public une rencontre juste après le concert!

Un concert qui commence fort

Après trente minutes de pause, il est certain que les fans commençaient à s’impatienter. Mais voilà qu’à 21h15, la brume s’empare de la scène et les lumières se coupent. Un éclairage orangé imprègne la scène pendant que cinq musiciens forment un demi-cercle en arrière. Devant s’avance une silhouette la main en l’air : Vance Joy entre en scène sous les applaudissements et les cris du public.

C’est Missing Piece, issue de son dernier album qui lance officiellement la soirée. On découvre un décor particulier avec des toiles chiffonnées. Les lumières changent et deviennent vertes, roses et violettes et se reflètent sur les toiles. On croirait voir une aurore boréale qui englobe la scène.

Dans le public, on voit les têtes se balancer en rythme, tout le monde absorbe la musique de Vance Joy, qui, en terminant la chanson, ne peut s’empêcher de remercier la salle. «Ça faisait très longtemps [qu’on ne s’était pas vu]», a-t-il lancé juste après.

Il reprend le concert avec Mess is mine. Ce n’est que la deuxième chanson, mais une chose est sûre, chacun a du mal à rester immobile. Les airs de James Keogh nous rendent euphoriques et cela se ressent sur la salle qui chante avec détermination chaque chanson.

La soirée a été riche pour tout le monde, mais elle a été nostalgique pour l’australien qui a confié au public une petite anecdote : «La première fois que je suis venu à Montréal, c’était en 2013». En effet, le chanteur a joué à cette époque dans un petit bar avec 80 personnes.

L’année suivante, il sort son premier album Dream Your Life. En 2015, il a l’honneur de faire la première partie de Taylor Swift pour sa tournée The 1989 World Tour. De fil en aiguille, 10 ans après son premier concert à Montréal, Vance Joy joue au MTELUS dans une salle pleine qui connaît toutes ses paroles. Il a de quoi être fier!

Un public en cœur et en or

Lorsque la septième chanson Clarity est interprétée, le moment est inqualifiable. Le public chante en cœur dans une parfaite cohésion, saute, danse en rythme avec les «boums» de la grosse caisse tandis que la trompettiste nous livre une performance époustouflante.

Un ukulélé est ensuite apporté à James Keogh qui affirme: « Je pense que vous connaissez les paroles de celle-là aussi ». Les premières notes de Saturday Sun se font entendre et le public se remet aussitôt à chanter et reprend même le refrain, tout seul.

Après cette dernière chanson, les musiciens quittent la scène. Le concert devient un peu plus intimiste: il ne reste plus que Vance Joy, sa guitare et ses fans. Les lumières se baissent et il interprète Way that I’m Going. Dans la salle, des téléphones avec la lampe torche allumée se lèvent et se balancent de gauche à droite. Après l’aurore boréale, le MTELUS se transforme en un ciel étoilé le temps d’une chanson.

Le meilleur pour la fin

Au retour des musiciens, le ukulélé est lui aussi de retour. Catalonia puis Georgia sont jouées.

Il ne reste désormais plus que trois chansons avant que la soirée ne se termine. On entend souvent dire « garder le meilleur pour la fin », et cette expression a pris tout son sens. Dès les premières notes de Riptide, c’est une foule excitée qui reprend fort et haut les paroles de ce single qui a fait le tour du monde. C’est comme si toute l’énergie accumulée durant le spectacle ressortait.

L’artiste offre ensuite une surprise en sortant de son registre et de ses albums. Il annonce faire une cover de Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) d’ABBA. Encore une fois, la salle saute, frappe dans ses mains et chante. Vance Joy a su reprendre dignement cette chanson culte approuvée par le public.

Vient le temps de la dernière chanson et l’heureuse élue est Lay It On Me qu’on retrouve sur son album Nation of Two (2018). Le concert finit en beauté avec un Vance Joy ravit et un public euphorique. «Vous êtes une foule incroyable», lance-t-il. Il est ensuite rejoint par les musiciens pour saluer le public alors qu’un tonnerre d’applaudissements s’empare du MTELUS. Tout le monde quitte la scène et en partant Vance Joy envoie des baisers à la foule, qui aurait bien voulu que la soirée dure un peu plus longtemps.

Grille de chansons

Missing Piece
Mess Is Mine
Like Gold
Every Side Of You
Wasted Time
We’re Going Home
Clarity
Saturday Sun
Way That I’m Going
I’m with You
Looking At Me Like That
Catalonia
Georgia
Riptide
Cover de Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) d’ABBA
Lay It on Me

Photos de la soirée

Événements à venir

Vos commentaires