Lindsey Stirling

Lindsey Stirling à la Place Bell | Frissons garantis

Quoi de mieux qu’un concert un lundi soir pour commencer la semaine ? Un concert de Lindsey Stirling un lundi soir, bien sûr ! Cette fois-ci, c’est la Place Bell qui a accueilli la musicienne dont la carrière a pris son envol sur YouTube. Semblant être née avec un violon entre les mains, l’artiste a donné une performance à couper le souffle. Donnant vie à son imaginaire, Stirling raconte des histoires à l’aide de son instrument, de ses pas de danse et de ses effets visuels, le tout donnant un spectacle épique et haut en couleur.


Une foule qui en a eu pour son argent

À voir la Place Bell remplie comme elle l’était, il est juste de dire que la venue de l’artiste a suscité beaucoup d’intérêt. De plus, des gens de tous âges y étaient. Certains venaient seulement pour les mélodies impeccables au violon, d’autres pour voir la femme derrière la chaine YouTube, d’autres pour l’aspect plus électro/dubstep. Mais en fin de compte, la qualité de la musique et de la production ont su amener tous ces intérêts divergents au même endroit.

En parlant de qualité de production, il est inévitable de parler de l’aspect danse du spectacle. Quatre danseuses très talentueuses allaient et venaient aux côtés de Stirling. Se promenant elles aussi entre les styles, elles rendaient le tout touchant. Les chorégraphies, la musique et le visuel agissaient ensemble pour raconter des histoires et faire vivre une immersion dans l’univers de l’artiste. Visuellement parlant, la pièce Mirage et ses airs orientaux ont su se démarquer, tant au niveau de la danse que des images sur les écrans géants.

 

Influences multiples

Difficile de catégoriser le genre musical de Lindsey Stirling. Alors qu’il pourrait être possible de s’attendre à un spectacle de musique plutôt classique, l’artiste et ses musiciens changent constamment de direction et créent des rythmes franchement surprenants, plus intenses les uns que les autres. Alors qu’un hommage à Leonard Cohen est fait et que la magnifique Hallelujah est reprise par la violoniste, l’énergie monte d’un cran immédiatement après avec la chanson, Crystallize, qui a marqué le tournant dubstep de l’artiste il y a déjà six ans.

Les influences se font également ressentir lorsqu’un collage de chansons de jeux vidéos est joué. Des images projetées d’elle déguisée en personnages d’Assassin’s Creed, The Legend Of Zelda, Skyrim et plus encore donnent le ton et rendent nostalgique les gamers présents dans la salle, qu’elle salue après avoir terminé son numéro.

Lindsey Stirling a encore une fois parlé très ouvertement de son passé, lorsqu’elle souffrait d’anorexie et de dépression. Inspirante à souhait, elle se montre très vulnérable. Le numéro suivant son discours a été la touchante et intense Shatter Me. Par la suite, elle a parlé de la chanson Crystallize qui aurait changé sa vie et qui lui a permis de continuer de se produire en tant qu’artiste. Son virage dubstep aurait été comme un second souffle.

Parmi les chansons qui se sont démarquées: The Arena en ouverture, First LightBeyond The Veil et son fameux medley de Phantom Of The Opera pour clore le tout. Le répertoire de l’artiste a bien été couvert et a incontestablement su plaire aux fans.

Les mots « grandiose », « épique » et « touchant » semblent être les plus adéquats pour décrire la soirée passée en compagnie de Lindsey Stirling. En 1 h 30 seulement, les fans ont pu la voir jouer du violon, danser, s’élever dans les airs, combattre des squelettes, apparaître dans une boîte en verre (oui, oui !) et bien plus encore. Donnant un spectacle d’une grande qualité et sans fausse note, la jeune femme a su épater une fois de plus.

 

The Federal Empire en découverte

Avant la violoniste, la formation américaine The Federal Empire était présente pour mettre un peu d’ambiance. S’éloignant du style de musique présenté par Stirling, le band country-pop n’a malgré tout pas déplu à la foule. Armés de chansons bien entraînantes quoi qu’un peu clichées et d’un frontman charismatique et ricaneur, les membres de The Federal Empire ont bien rempli leur mandat d’animer la salle déjà presque pleine en attendant la suite de la soirée.

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