Les Ringos au Verre Bouteille | La Ringomania est lancée !

Lundi soir au Verre Bouteille, les Ringos ont fait revivre les chansons des Beatles à un public à la recherche d’une nouvelle jeunesse. Ils sont quatre, ils sont québécois, ils ont entre 30 et 50 ans et partagent tous cette même folie pour les Beatles. Ils leurs rendent alors hommage par le biais de certains show, dont hier soir notamment, sans toutefois apparaître comme un véritable tribute band.

En effet, aucune imitation physique ou vestimentaire n’est recherchée, seul Marc Chartrain prend la place de Ringo à la batterie, Marc Déry, Eric Goulet et André Papanicolaou s’échangeant tour à tour les rôles de vedettes. Ils souhaitent simplement s’amuser sur scène et surtout donner du plaisir au public cinquantenaire venu siroter une bière en couple.

La première partie s’avère assez calme – public assis, réceptif mais plutôt froid – avec des chansons du début des années 1960 : I Saw Her Standing There, A Hard Day’s Night, Please Please Me, You Can’t Do That, I Feel Fine, 909, I Wanna Be Your Man, I Should Have Known You Better, Mr Postman et Money.

La courte pause et la deuxième bière permettent de redonner l’once d’énergie qui manquait à cette fougue psychédélique. On assiste ainsi à des chansons plus rock d’albums des années 1968 et 1969 comme Abbey Road ou le White Album : Help, Paperback Writer, Rain, She Said She Said, Back in the USSR, Happy Birthday, Come Together, Oh Darling, The ballad of John and Yoko, Can’t Buy Me Love et Hello Goodbye.

Les blagues à la Lennon et McCartney continuent de fuser, les éclats de rire et les applaudissement s’accentuent. Il faut dire que le groupe fait preuve d’un sens du second degré assez développé. Les Ringos ne se prennent pas au sérieux, même s’ils tendent à reproduire les chansons de façon très fidèle.

Ils parviennent à communiquer leur énergie la dernière demi-heure avec un public qui se lève et se déhanche timidement. Il est vrai que les tables et le manque d’espace apparaissent effectivement comme un obstacle à l’euphorie du mouvement. Toutefois, les Ringos ont su convaincre leurs spectateurs, si l’on se fie aux applaudissements généreux et au rappel obstiné.

Le groupe termine ainsi le spectacle avec She Loves You, une citation d’Elvis – source d’influence des Beatles, I’ve Just Seen A Face, et pour finir Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band ». En bref, un choix et une dynamique qui visent à lancer la « Ringomania », devant  »cette foule en délire » (comme le soulignait si bien Eric Goulet).

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