Lamb of God

Le Métropolis a tremblé sous Lamb of God

Grosse soirée pour les fans de métal alors que Lamb of God, Behemoth et Cryptopsy se succédaient sur la scène du Métropolis, lundi soir.


C’est dans une salle à guichet fermé que le groupe de métal extrême montréalais Cryptopsy lançait la soirée et venait offrir une prestation de leur spectacle #nonesolive, un spectacle qui commémore les 20 ans de leur album None So Vile paru en 1997. Avec l’aide de Raphael Malenfant des studios Broil de Québec à la console de son, tout était impeccable au niveau de la sonorité du groupe. Un manque de définition du côté vocal était malheureusement un peu décevant. Cryptopsy a tout de même su assurer une excellente première partie et a réussi à très bien réchauffer le public pour le reste de la soirée.

Cryptopsy- Le Metropolis 7-24-27-4

Pour poursuive la soirée, c’est le groupe polonais Behemoth qui est venu enflammer les planches du Métropolis. Fait cocasse : le groupe a eu droit à une fouille de 3 heures aux douanes canadiennes en raison des doutes sur la poudre de maquillage utilisée par le groupe…

Malgré un décor plus que simpliste quoi que très efficace, Nergal et le reste de la gang ont donné un excellent spectacle. Le groupe polonais a entamé la soirée avec Ora Pro Nobis Lucifer, tiré de leur tout dernier album The Satanist. Quelques secondes seulement après la première chanson, les « HEY! HEY!» de la foule se faisaient déjà entendre.

Avec un setlist composé génialement de titres des deux derniers albums, ils ont su combler la foule avec deux classiques de l’album de 1999, soit Satanica : Decade Of Therion et pour finir la classique Chant For Eschaton, de 2000, est venu mettre le dernier clou dans le cercueil de cette prestation. Le chanteur Nergal de la formation était plus en forme que jamais, préconisait une interaction très forte avec le public et paraissait très content d’être de retour à Montréal. Behemoth a déployé son black métal très présent, sous un éclairage teinté de rouge, avec les membres de Behemoth qui crachent du faux sang au visage de leurs admirateurs. Quoi demander de plus ! Comme le dirait si bien le leader de cette formation : « MONTRÉAL, HAIL SATAN ! »

BEHEMOTH- Le Metropolis 7-24-27-11

Lamb of God

Les lumières du Métropolis étaient tamisées de nouveau pour faire place au gros nom de la soirée : Lamb of God. Dès les premières notes du classique Laid To Rest, la foule est en délire. Des moshpits, du crowd surfing, le parterre complet bouge et l’énergie est très bien reçue par les membres du groupe. L’histoire d’amour entre le Québec et LOG se fait ressentir instantanément.

Lamb of God- Le Metropolis 7-24-27-13Deux écrans géants sur la scène nous montrent des images, et des vidéoclips vidéo ainsi que des flammes, des chandelles, les logos du groupe…

Le groupe originaire de la Virginie était en pleine forme, à l’exception du guitariste principal Mark Morton, qui était plus à l’écart qu’à son habitude. Le chanteur Randy Blythe a pris le temps de dédier la chanson Ruin à son ami Doyle (des Misfits), qui était présent au spectacle accompagné de sa petite amie, la nouvelle chanteuse de Arch Enemy, Alissa White-Gluz.

Classique après classique, Lamb of God a su garder la foule en haleine tout au long du spectacle avec des chansons comme Walk With Me In Hell, Set To Fail, Still Echoes et plusieurs autres. Le parterre du Métropolis était pris d’une immense folie, à l’exception du début de la chanson Omerta, alors que tous les admirateurs de LOG scandaient les paroles comme une immense chorale dans un calme surprenant vu le niveau de testostérone dans la place !

Randy Blythe a pris le temps de remercier tous leurs admirateurs, les groupes précédents et il a même pris quelques secondes pour rappeler aux fans québécois d’appuyer la scène locale en parlant de groupes comme Cryptopsy et Kataklysm, avant de conclure la soirée avec leur plus gros succès : Redneck, tiré de l’album Sacrament.

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