crédit photo: Marie-Emmanuel Laurin
FouKi

La Bonnefemme sort son p’tit bonhomme #2: Fou cute Fouki

Mon doux qu’Albert, mon p’tit Bonhomme, avait hâte de voir FouKi… même s’il l’avait déjà vu avec l’OSM trois jours plus tôt. C’est avec son excitation de p’tit gars de sept ans, ses p’tits dessins faits sur une boîte de Cheerios et sa p’tite maman d’amour qu’il se rend au MTelus pour voir son rappeur pref.

Ça part bien. On est littéralement dans la première rangée. Accotés sur la grille pis toute. Devant nous, Daniel, l’agent de sécurité le plus smatte du monde deviendra une des personnes que j’aime le plus au monde.

La première partie est assurée par Vendou, un rappeur hypersensible que tout l’monde aime et qui aime tout l’monde. Tous les ingrédients pour que j’aime pas ça. Mais il est super bon, dans son range. À part moi, Daniel, Albert et un monsieur de mon âge qui est complètement stoïque au centre de la foule enthousiaste, tout le monde apprécie la prestation de Vendou.

Mais personne n’est aimé autant que FouKi.

Pour que je m’amuse après m’être fait appeler « Madame » par des filles habillées toutes cool, faut que la personne pour qui je suis là soit adorable.

Après la prestation de Vendou, le rideau tombe. Lorsqu’il se relève, on a droit à un décor cozy; une espèce de terrasse toutes sortes de pastel pour laquelle je signerais le bail sans regarder le prix.

La performance de Fouki est sans faille. Le gars est né pour rapper et entertainer. Il fait TOUS ses hits que je connais: Oui Toi, Makeup, Copilote, Positif, Gayé et Ciel. D’ailleurs, je dois mentionner à quel point Alicia Moffet est parfaite. Elle chante comme un ange et est belle comme trois coeurs. Astheure j’comprends pourquoi j’me suis fait appeler Madame.

En plus d’avoir cette p’tite perle en collab, Fouki reçoit un autre cadeau. Steve Jolin, son gérant, le surprend en arrivant sur scène avec deux plaques: avec 80 000 copies numériques vendues au  Canada, le single Ciel est maintenant certifié platine.

 

FouKi est bien entouré. J’oublie les noms de tout le monde que j’ai vu passer sur la scène. Mais il y en a un que je n’oublierai jamais: Quiet Mike. C’t’enfant-là est un magicien. Un quiet magicien. Si FouKi n’avait pas tout arrêté pour nous faire entendre ce que Quiet Mike peut faire avec une p’tite machine à sons, on ne l’aurait pas remarqué. À partir de ce moment jusqu’à la fin, mon attention est divisée entre ces deux génies.

Jusqu’à ce qu’une gang de boys débarque avec la candeur la plus agréablement destructrice du monde: Les Fourmis me font perdre le contrôle de ma face avec une toune sur les effets scolaires. Je capote tellement que j’oublie qu’y’a des gens autour de moi. Ma bouche ne ferme plus, mes yeux doublent en circonférence et je me tiens les cheveux, écoute, j’ai ZÉRO contrôle. Les filles cool devaient penser que la madame en avant d’elles faisait son dix-septième ACV.

C’est MALADE, je suis en amour. Dans un show, je suis LA personne qui s’met les mains dans les poches quand on demande de les mettre en l’air. Mais quand Les Fourmis disent de lever une main repliée sur elle-même en criant « Mets ta main d’même! », je le fais.  Comme une maudite championne. Essaie d’me vouvoyer après ça, ma chumme.

Autre surprise de la soirée: les Gen Z ADORENT les chansons alimentaires. Une salle remplie à pleine capacité se brise la voix en hurlant les paroles de Spaghetti pain à l’ail. Je ne comprends rien, mais j’embarque totalement.

Une autre découverte pour La Bonnefemme: Clay and Friends. Avant le show, Marie-Emmanuelle, notre photographe de qualité supérieure et p’tit bijou d’femme, me montre les photos qu’elle a prises de leur show la veille. Je sais déjà que je suis down avec eux: ils ont fait du bodysurfing avec un canot gonflable. DU BODYSURFING. AVEC. UN CANOT. GONFLABLE.  Clay apporte tellement de soleil à un Fouki déjà rayonnant. Il a une énergie contagieuse qui remplit les gens d’amour. Genre que si Éric Duhaime avait été dans la salle, j’aurais pas refusé un de ses high-five.

 

Les entre-tounes : pas sa force

Maintenant, la partie plate.

Ce que j’ai moins aimé.

Entre ses chansons, FouKi fait une p’tite phrase pour présenter la suivante. Les intros pourraient être plus punchées et moins nombreuses. Léo, si tu lis ceci; c’pas qu’j’me cherche une job, mais je suis une auteure diplômée de l’ÉNH pis j’ai pas tant de contrats ces temps-ci. WINK WINK.

Je termine avec le plus beau moment de la soirée qui est devenu un des plus beaux moments de la vie de mon P’tit Bonhomme.

Le plus beau moment de son P’tit Monde est issu des éléments suivants:

  • Une boîte de Cheerios
  • Des effets scolaires
  • Un p’tit gars de sept ans qui adore FouKi
  • Un agent de sécurité absolument merveilleux nommé Daniel
  • Un FouKi
  • La fourmilière la plus merveilleuse qui soit

Le résultat devrait ressembler à des pancartes faites maison par le plus jeune fan de FouKi présent dans la salle livrées à FouKi par un agent de sécurité merveilleux.

 

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Le making-of :

 

Maintenant, la critique d’Albert, 7 ans.

Ok donc. C’était trop cool. J’ai adoré. Surtout comment FouKi était placé dans la photo de groupe. Mon moment préféré c’est quand il a chanté Positif. Si je pouvais parler à FouKi, je lui dirais qu’il est le meilleur.

 

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