David Brighton

Hommage à David Bowie par David Brighton | Un voyage dans le temps au Club Soda

Sur la scène du Club Soda jeudi soir, nous assistons à un voyage dans le temps offert par nul autre que David Brighton, l’imitateur reconnu mondialement pour son impression de David Bowie, et ses musiciens. La tribune intitulée Space Oddity a tout pour plaire aux plus grands fans.


Alors que le groupe prépare leurs instruments, une série de personnages de la musique font leurs hommages à la vedette adulées sous forme de citations. Comme Bowie a marqué plusieurs générations, c’est des artistes internationaux de tous les époques qui lui témoignent leur affection. De Cher à Coldplay, en passant par Kurt Cobain, Joan Jett et Gwen Stefani, sans oublier Elton John et Mick Jagger en terminant avec la mythique Madonna, chacun a un mot élogieux à dire sur David Bowie.

Tout chez Brighton crie Bowie. Sa façon de bouger, sa voix, son physique et même jusqu’à ses racines britanniques. Il incarne son personnage sur scène depuis 1994 à travers le monde et a joué auprès de plusieurs artistes de renom tels que Elton John, Stevie Wonder, Devo et Kenny Loggins pour n’en nommer que quelques-uns. Nul besoin de préciser qu’il a aussi enflammé Montréal hier soir.

En effet, le sosie du roi du glamrock nous a présenté les plus grands hits de David Bowie à travers les années 70 et 80 et a fait du même coup se déhancher et taper des mains l’auditoire présent. Sans oublier les costumes tout droit sortis de la garde-robe de l’immortelle vedette du pop et du space-rock progressif.

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La première chanson interprétée par Brighton est Rebel Rebel (1974). Il est vêtu de pantalons noirs amples, une chemises blanche et un gilet noir sans manche. Le tout accompagné de la coiffure rousse et blonde à l’avant typique du Bowie des années 70.

Ensuite s’ensuit parmi les plus grandes chansons de ces décennies : Cat People (1982), Dancing in the Street (1985), The Man Who Sold the World (1970) et Fame (1975).

Par la suite, Brighton procède à un changement de costume et arrive sur la scène vêtu d’une grande cape. Sous cette cape se trouve un skinny noir, des bottes rouges cuir vernis à semelles plateformes, une ceinture clouté à la taille, un foulard noué au cou, une chemise psychédélique et la fameuse crinière rouge.

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Les succès mondiaux tels que Ziggy Stardust (1971), Changes (1971), Space oddity (1969), The Jean Genie (1973) et Suffragette city (1972) ont été joués et accompagnés par le son de la guitare acoustique, des maracas et une harmonica.

Après une courte intermission, l’artiste nous revient avec son costume final : un complet jaune doré comparable à la silhouette que portait Bowie dans les années 70, une chemise blanche, un nœud papillon détaché et ses cheveux blonds.

David Brighton ne cesse de répéter des « merci » à la foule et déclare :  « Montreal we love you. You’re the best! » Par la suite, Brighton nous offre Let’s Dance (1983), China Girl (1983), Hang on to yourself (1972), Under Pressure (1982) et Heroes (1977).

En demandant à la foule s’il y a des fêtés dans la salle ce soir, le groupe représente pour nous la fameuse Birthday Song des Beatles.

Lors de la chanson Modern Love (1983), l’assistance en entier a ses bras dans les airs et nous assistons à un moment réellement magique. Le spectacle se clôt avec la magnifique pièce Life On Mars (1971).

Finalement, cette expérience est unique pour les costumes et la prestance de Brighton qui nous catapulte directement 30 à 40 ans en arrière. À voir absolument pour tous les fans incontestés de Bowie.

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