Francofolies 2014 – Jour 7 | Une découverte nommée Moodoïd

Les Francofolies de Montréal sont l’occasion de faire des découvertes, surtout en terme d’artistes émergents de la scène française. À chaque année, il y a ce petit nom méconnu qui attise la curiosité, un La Femme, un Charles-Baptiste, un Granville ou Lescop. Cette année ne fait pas exception. Et ce petit bijou de 2014 se nomme Moodoïd

Le jeune quatuor français se produisait mardi soir sur une scène extérieure, à la pluie battante. Heureusement, il y a avait une deuxième option : le groupe jouait de nouveau mercredi soir, aux Katacombes cette fois, en programme double avec Le Couleur.

Concert mémorable de Swans oblige, nous avons manqué presque tout de Le Couleur, mais nous pouvons à tout le moins rapporter que Laurence Giroux-Do portait son bon vieux one-suit doré en spandex.

Étrangement, c’est le groupe québécois qui jouait en premier. Les Français embarquaient sur scène passé minuit.

La curiosité envers Moodoïd était palpable dans la petite salle death metal, qui fait tellement contraste avec les concerts qui s’y tiennent pendant les Francofolies, parfois.

La foule s’est vite réchauffée au son des chansons un peu ovni de ce jeune groupe qui allie le rock psychédélique aux rythmes worldbeat avec une sensibilité pop évidente. Tout ça avec une approche très rock aussi. C’est à la fois dansant, imprévisible et étrange ; ça pique la curiosité et fait gigoter les hanches.

Au-devant de la formation, Pablo Padovani assume son rôle de frontman, et assure à la guitare 12-cordes électrique, bonifiée d’une panoplie de pédales à effet. Il y a du tUnE-yArDs là-dedans, un peu de Dirty Projectors, et certaines ressemblances à François & The Atlas Mountain.

Moodoïd a lancé un premier EP il y a tout juste un an, mixé par Kevin Parker (Tame Impala), mais celui-ci est difficile à dénicher au Québec. En revanche, un single double sera disponible le 23 juin, en vue d’un nouvel album prochainement.

Mais déjà, on peut affirmer que leur extrait De Folie Pure, c’est de la bombe. Inutile de dire que ça a fait lever le party à 1h du matin…

À suivre. De près.

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