Bernard Adamus

Festival d’été de Québec – Jour 5 | Lisa Leblanc, Bernard Adamus et Keith Kouna

Une belle soirée attendait les francophiles venu écouter la poésie des artistes d’ici, lundi soir, au Pigeonnier. Un line-up parfait à faire rougir de jalousie ce cher Bruno Mars!

Keith Kouna, toujours aussi énergique, chantait amoureusement la pomme à ces chers  »pigeons et pigeonnettes » alors que Bernard Adamus, accompagné un moment par la belle Lisa Leblanc, fredonnait que « Brun était la nouvelle couleur de l’amour »! Un suite de ballades de cœur brisés et de nostalgie nous a été offerte dans un joual bien de chez nous!

Keith Kouna

L’ancien goule n’a rien à regretter de son choix de carrière solo. Keith Kouna et sa plume excentrique ont ravi la foule dès les premières notes. Entre chaque chanson, Kouna récitait son amour de Québec à grands coup de poésie. Ce parolier hors pair a enflammé le Parc de la Francophonie avec ses morceaux plus pop comme Pas de panique et Tic Tac suivi de Les pouliches et sa simple mais efficace chorégraphie  »Made in Tadoussac ». Cet auteur/compositeur/interprète a ce petit quelque chose de bien unique avec sa voix marquante et son verbe ravageur. Certainement un coup de cœur pour ceux qui le découvraient ce soir-là!

Bernard Adamus

Entouré de sa joyeuse bande, l’échevelé chanteur était prêt à l’action. Armé d’une section de cuivre, Adamus a livré à la foule ce qu’elle attendait de lui. Commençant avec Y fait chaud, chanson de circonstance, il nous a déballé ses succès avec l’éloquence d’un jeune Richard Desjardins. Même Lisa Leblanc n’a pu s’empêcher de monter sur la scène pour l’accompagner le temps d’une chanson. Les hymnes accrocheurs comme Rue Ontario et Brun ont trouvé le chemin du cœur des festivaliers qui chantaient à l’unisson. Sans oublier la ballade Le scotch goûte le vent et le son de l’harmonica d’Adamus qui s’est avéré être un véritable baume pour âmes torturées.

Lisa Leblanc

Cette native de Rosaireville a eu le vent dans les voiles depuis sa révélation au 42ème Festival de la chanson de Granby il y a 2 ans à peine. Depuis, la belle écume les festivals et envoûte de sa voix rauque et unique rappellant un peu celle de Thérèse Montcalm. C’est sur une scène où brillait son nom en grosses lettres que Leblanc s’amusait à blaguer sur la petitesse de son village d’origine. Toujours accompagnée de son fidèle banjo, la belle a joué plusieurs de ses succès comme Kraft Dîner et Cerveau ramolli. Elle nous a même offert une nouvelle pièce intitulée I Know You Are Trouble But I Do Too. Nous réservant son grand succès Ma vie c’est de la marde pour la fin. La foule satisfaite est repartie le cœur léger et la tête pleine de rêves!

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