The Killers

Festival d’été de Québec 2014 – Jour 6 | The Killers et Young The Giant sur les Plaines

Après avoir mis le feu au Capitole deux jours plus tôt pour quelques centaines de chanceux, The Killers étaient réchauffés pour reprendre leur tournée qui commençait officiellement sur les Plaines dans le cadre du Festival d’été de Québec. Et les dizaines de milliers de gens présents ont eu droit à une avalanches de hits.

C’est sans hésitation que la troupe de Las Vegas commence son concert avec Mr. Brightside. Rien de moins. Les musiciens avaient toute l’attention des spectateurs dès les premières secondes. Force est d’admettre aussi que Brandon Flowers était en grande forme et en voix. Il arpente la (très) grande scène d’un bout à l’autre tout en apportant sa contribution aux claviers, si typiques du son des Killers.

Photo de courtoisie. Crédit : Renaud Philippe.

Photo de courtoisie. Crédit : Renaud Philippe.

 

Moins efficaces lors du matériel récent

Bien qu’énergique, la prestation comprend certains moments faibles. En effet, force est d’admettre que les morceaux les plus récents soulèvent moins les foules.

De plus, à la grande surprise de tous, le groupe y est même allé d’une reprise de Daniel Lanois. Ce dernier jouant mercredi soir dans le cadre du Festival d’été. Clin d’oeil à l’artiste canadien?

Autre moment un peu louche, est lorsque le charismatique Flowers demande à la foule de choisir la prochaine chanson entre deux covers par applaudissement. Seule Bad Moon Rising de CCR semblait être connue des spectateura. Bien que la troupe l’ait très bien rendue, un groupe avec une discographie bien remplie ne devrait pas jouer deux reprises lors d’un concert de festival.

Photo de courtoisie. Crédit : Renaud Philippe.

Photo de courtoisie. Crédit : Renaud Philippe.

La puissance des refrains

Autre chose qui frappe lors d’une soirée de la sorte est à quel point les gros refrains des Killers semblent avoir été écrits sur mesure pour des concerts à grand déploiement. Une pièce comme Smile Like You Mean It, avec sa géniale piste de clavier, justifiait à elle seule le déplacement. Et le méga-succès Somebody Told Me, servi à mi-chemain, a fait des Plaines une immense piste de danse.

Qui dit Plaines d’Abraham ne dit pas nécessairement bonne balance de son. Heureusement, pour The Killers, le son était plutôt bon. Le manque de guitare était compensé par un gros son de basse d’où on pouvait entendre les cordes « péter » sur les pick ups à des miles à la ronde. La voix était aussi très présente, mais personne pour s’en plaindre.

À noter aussi que le quatuor était accompagné de deux autres musiciens pour rendre les chansons le plus précisément possible à ce que nous sommes habitués sur les albums. Pas de playbacks, donc. Oui, Laday Gag, on te pointe du doigt…

Le meilleur aura été réservé pour la fin. Peu après le couvre feu de 23h, The Killers sont revenus pour le rappel. Et quel rappel! Shot At The Night a été bien accueillie, mais rien ne pourra se comparer à Jenny Was A Friend Of Mine. L’introduction a même été modifiée afin de mieux faire apprécier l’excellente ligne de basse. En guise d’au revoir, une version très rock de When You Were Young a été jouée pour le public québécois. Quand on parle de gros son…

Autre soirée réussie au Festival d’été. Malgré quelques moments moins excitants, le groupe de Las Vegas a su occuper la scène principale avec brio.

 

Young The Giant

La formation californienne Young The Giant avait comme tâche de réchauffer une foule déjà nombreuse au coup de 20h. Le groupe a bien rempli son 45 minutes d’indie rock accrocheur qui se trouve à être quelque part entre Phoenix et Alt-J.

Photo par Eliott Garn.

Photo par Eliott Garn.

 

Le chanteur était particulièrement en voix au point où on se demande si cela n’aurait pas mis de la pression sur le frontman des Killers.

À noter aussi qu’une balade jouée avait la même suite d’accords que About Today de The National. Au point où on s’est demandé s’il ne s’agissait pas de la première reprise de la soirée… Il semble que non. Le public de Québec a même eu droit à un peu de français de la part du batteur, lui-même originaire du Québec.

Photos en vrac
par Eliott Garn

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