crédit photo: Michael Lavine
Jon Spencer & the HITmakers

Entrevue | Jon Spencer est toujours allumé!

Jon Spencer a assis sa renommée avec le Jon Spencer Blues Explosion, mais le groupe est sur pause ces dernières années avec un joueur sur le banc. Spencer n’allait pas rester inactif pour autant, alors le voilà avec un nouveau groupe répondant au doux nom de Jon Spencer and The HITmakers. À cause de la pandémie, c’est seulement ce vendredi 27 janvier, au Ritz PDB de Montréal, que le band viendra faire la promotion de l’album Spencer Gets It Lit sorti l’année dernière. Sors-tu? a eu l’occasion de s’entretenir avec Jon Spencer, très à l’écoute et enthousiaste.

Sors-tu? : Heureux de repartir en tournée?

Jon Spencer : Oui, c’est génial de recommencer à tourner. J’ai repris en avril 2022 après un long arrêt, mais ça n’a pas été facile à cause de la pandémie. Bob Bert (percussionniste) a été malade, je suis tombé malade et on a dû annuler cinq concerts ce qui fait que l’on a perdu beaucoup d’argent.

Avec l’écroulement des maisons de disques et des ventes de disques, les tournées sont devenues la source principale de revenus. Comme tous les groupes sont restés chez eux pendant deux ans, sans revenus, ça fait que maintenant, il y a une énorme concurrence pour les salles de concerts.

Et une partie du public reste encore chez eux par crainte de la pandémie.

Mais c’est vraiment le fun de jouer à nouveau devant notre public, même si ce n’est plus aussi simple qu’avant… Enfin pour le moment, on espère que ça va s’améliorer!

 

S-T : Le précédent album Spencer Sings the Hits est paru comme un album solo alors que le dernier Spencer Gets It Lit! sort sous le nom de groupe Jon Spencer & The HITmakers. Es-tu un gars de band?

J.S.: Une des choses que je préfère dans la musique, c’est d’être dans un groupe et de jouer dans un groupe. Tout est une affaire de collaboration. C’est lorsque tu joues avec d’autres musiciens que la magie embarque. Je pourrais jouer solo mais je suis sûr que ça ne serait pas aussi le fun et créatif.

 

S-T : Il y a comme une réminiscence de Pussy Galore, ton ancien groupe de la fin des années 80, aussi bien dans le son, avec un côté plus industriel et la présence à nouveau de Bob Bert aux percussions sur différentes pièces métalliques. Vous avez d’ailleurs repris récemment Just Wanna Die, un titre de 1987.

J.S.: Avant les HITmakers, j’avais vu Kid Congo And The Pink Monkey Birds et Kid jouait ses propres titres qui sont bons, mais il reprenait aussi une chanson des Cramps puis une autre du Gun Club et je m’étais dit que ça serait le fun d’avoir aussi un groupe pour jouer mes vieilles tounes.

Avec les HITmakers, il y a un côté retour en arrière assumé, avec des vieux trucs comme la guitare Pussy, les percussions métalliques et reprendre des titres de Pussy Galores mais différemment. Cependant les HITmakers ne font pas juste recycler mes anciens groupes.

 

S-T: C’est le Montréalais Bloodshot Bill qui ouvre pour vous au Ritz PDB!

J’adore Bloodshot Bill, il est fantastique. Je le considère comme le meilleur musicien Rockabilly du moment. C’est le groupe The Sadies qui me l’ont fait découvrir, il y a peut-être 15 ans et je suis excité de jouer avec lui sur le même show.

Il y a aussi Tha Retail Simps qui vont ouvrir pour nous. J’ai eu la chance de les découvrir à Kingston NY, il y a quelques mois, et j’ai été particulièrement enthousiasmé : ils sont fabuleux.

Je suis vraiment content, ça va être une très belle soirée.

S-T: As-tu d’autres concerts de prévu pour 2023 après cette tournée qui se termine en février?

J.S.: Il y a juste cette tournée, et après, Sam Coomes (claviers) est occupé de son côté avec son groupe Quasi, ils vont lancer un nouvel album.

S-T: Alors c’est l’occasion d’enregistrer à nouveau?

J.S. : Ce n’est pas une mauvaise idée, peut-être que je devrais faire ça!


Jon Spencer and the HITmakers sera donc en spectacle avec Bloodshot Bill et The Retail Simps le vendredi 27 janvier, au Ritz PDB de Montréal. Détails et billets par ici.

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