crédit photo: Pierre Langlois

En images I Le marathon Manhattan du Winter Jazzfest de New York

L’appétit de Sors-tu? pour la musique n’a pas de limites, c’est pour cette raison qu’il a croqué dans la Grosse Pomme lors des célébrations du 20ième anniversaire du NYC Winter Jazzfest. Notre photographe Pierre Langlois s’y trouvait. Retour en photos sur la soirée marathon Manhattan.

Début de soirée au pimpant City Winery, resto chic possédant aussi une très grande salle de spectacles. On y retrouve Cyro Baptista. Ce musicien a accompagné plusieurs grands artistes, notamment Sting, John Zorn en passant par Laurie Anderson, Caetano Veloso, Paul Simon et Wynton Marsalis. Nul ne peut douter de son adaptabilité, cependant, est-il un meneur ? Sous la gouverne du Brésilien, le quintet offre une performance sympathique qui met en vedette la polyvalence de Baptista aux percussions. Somme toute un bon début de soirée. Un moment particulièrement intéressant, l’interprétation de la pièce You Gotta Move des Stones.

Sur le chemin entre deux salles, court arrêt pour entendre la musique de Mark Whitfield, un musicien qui était disparu de mon radar depuis des lunes. Sa musique n’a pas changé d’un iota. Le moment suranné de la soirée.

Prochain arrêt au LPR (Le Poisson Rouge), un cabaret-salle de spectacles, club de jazz et scène multiculturelle du quartier Greenwich Village, qui me rappelle le Studio TD sans balcon. Une petite salle comme on les aime : intime et chaleureuse. On retrouve Brandee Younger, musicienne que nous vous avions suggérée lors du dernier Festival de jazz de Montréal, en 2023. Lors de cette performance, jeu sobre de Younger mais performance endiablée de la section rythmique. Mention spéciale à une chanteuse invitée du nom de Anaïs Maviel, qui a fait une très belle impression.

Dans la même salle, Samora Pinderhugues offrira plus tard une musique douce, intime et vulnérable. Le chanteur est accompagné d’un chœur qui magnifie la spiritualité de ses compositions. Cette musique fait partie d’un projet nommé The Healing Project, qui explore le traumatisme et la guérison de la violence structurelle.

On reprend la route vers le Bowery Ballroom pour un spectacle décapant. Ceramic Dog et son attitude punk casse la baraque pour un public totalement différent des spectacles précédents. Ça fait du bien de se faire brasser la cage !

Retour au City Winery pour ce qui s’avèrera notre dernier spectacle de la soirée. C’est Nduduzo Makhathini, en format trio, qui nous y attend. Dans un spectacle similaire à celui offert au FIJM 2023, il nous offrira une musique incantatoire, rythmique et impétueuse. Makhathini y insuffle une pulsation africaine. Un concert enlevant.

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