Critique | Une soirée nostalgique avec Counting Crows au Métropolis

Les Californiens de Counting Crows étaient de passage au Métropolis, vendredi soir, dans le cadre de leur tournée Somewhere Under Wonderland. Retour sur un concert tout en nostalgie.

Counting Crows est arrivé sur la scène vers 21h, dans un Métropolis bondé débutant avec ‘Round Here. Même si le groupe en a profité pour présenter quelques chansons de son nouvel album Somewhere Under Wonderland lancé en septembre dernier, le spectacle se voulait nostalgique. La foule attendait avec impatience les Scarecrow, Omaha, A Long December et bien sûr, Mr. Jones, chanson culte du groupe. Étrangement, elle a été jouée en tout début de spectacle. La foule était hystérique.

Même si Counting Crows est plutôt dans l’ombre depuis les années 90, ils ont sorti quelques d’albums depuis, de quoi faire plaisir aux fans de longue date en spectacle. En fait, le groupe est très généreux sur scène. Un concert de près de deux heures avec une liste impressionnante de plus de 20 chansons, incluant des reprises de Joni Mitchell et The Band.

On reconnait habituellement Counting Crows par son chanteur Adam Duritz, mais sur la scène c’est autre chose. Il se met à l’écart plusieurs fois pour laisser la place aux musiciens du groupe. Ils étaient sept à partager la scène du Métropolis.

Counting Crows a donné un spectacle tout en simplicité, comme est le groupe. Les chansons s’enchainaient une à la suite de l’autre jusqu’au rappel, avec peu d’interventions avec le public.

 

Twin Forks en première partie

C’est le groupe Twin Forks, originaire de Nashville, qui s’occupait de la première partie.

En fait, Twin Forks est le nouveau groupe de Chris Carrabba, anciennement de Dashboard Confessional. Même si la foule semblait totalement indifférente, le groupe a donné une bonne prestation. Il y avait une belle complicité entre les musiciens.