Mayer Hawthorne

Critique | Mayer Hawthorne au La Tulipe

Malgré un léger mal de gorge, Mayer Hawthorne était à son meilleur sur la scène du Cabaret La Tulipe jeudi dernier afin de présenter à une poignée de fans les plus récentes chansons de son troisième album solo, Where Does This Door Go, paru le 16 juillet dernier. Le chanteur néo-soul, basé à Los Angeles, n’a pas manqué de faire danser la foule dans un spectacle intime qui réunissait aussi certains de ses plus grands succès.

Photo par Pierre Bourgault

Mayer Hawthorne, photo par Pierre Bourgault.

Après deux albums plus près de ses racines soul, Mayer Hawthorne s’est présenté au public dans une version plus rock, pop et électro, dans la tangente de son dernier album, produit en partie par le célèbre Pharrell Williams. Même si le personnage reste le même – surtout sa voix si haute et distinctive –, on sent une nouvelle maturité chez le californien d’adoption, qui a commencé son spectacle tel une star du rock avec Back Seat Lover, la première chanson de son dernier opus.

Fort d’un répertoire de plus en plus riche, Mayer Hawthorne a servi un mélange intéressant en première partie de son spectacle. Quelques balades rythmées à souhait pour l’occasion, dont Green Eyed Love et Get To Know You, tirées respectivement de son premier et deuxième album, se sont parfaitement bien intégrées aux sons plus accrocheurs de Corsican Rosé, Her Favorite Song et Allie Jones, ses plus récentes créations.

Au lieu d’un entracte habituel, le soulman s’est offert une petite séance de photo au grand plaisir des fans, prenant lui-même soin de s’instagramer avec ses plus fidèles admirateurs. Il a ensuite enchaîné avec une deuxième partie tout aussi entraînante, surfant sur ses succès établis comme The Walk, Henny & Gingerale et la dansante No Strings.

Dans un unique rappel après plus de 90 minutes de spectacle, Mayer Hawthorne a profité de son dernier moment pour tourner les images de son prochain vidéoclip Reach Out Richard. Entouré d’une structure métallique supportant plus de 20 caméras GoPro, il y est allé d’une performance électrisante avant de quitter la scène pour de bon, laissant en plan une foule qui aurait bien aimé se déhancher encore toute la nuit.

Photos en vrac (par Pierre Bourgault)

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