Disclosure

Critique | Disclosure au Métropolis

Après son dernier passage à Osheaga l’été dernier, le duo des frères Lawrence, mieux connu sous le nom de Disclosure, est revenu mercredi soir devant un Métropolis à guichet fermé. Le groupe ne fait que continuer sa lancée ayant tout juste confirmé sa présence à Coachella et au festival Governors’ Ball NYC cet été. Une énorme soirée dansante, Disclosure en est à son meilleur.

 

Des allures de CD à un jam deep house

C’est vers 22h que Disclosure est finalement embarqué sur scène. Tel qu’à Toronto, ils commencent par F For You. La foule est en délire. Ils enchaînent aussitôt avec When A Fire Starts to Burn pendant que l’éclairage se penche vers des teintes rouges avec un visuel au milieu de la scène en forme de losange qui démontre des flammes pour accompagner la chanson.

Photo par Pierre Bourgault.

Photo par Pierre Bourgault.

Bien que Guy et Howard chantent sur scène, il n’y aura aucun featuring des chanteurs présents sur l’album durant le concert. Au début, même si l’ambiance est à son comble, le concert ressemble un peu au CD par sa perfection, mais aussi par son manque d’aspect live.

Ceci changera rapidement lorsque Howard prendra sa basse et le tout culminera vers un jam de deep house qui ultimement deviendra You And Me, pièce 2-step classique.


Un dancefloor unique

Même si Disclosure ne parle pas beaucoup avec la foule, la communication se fait par la danse. Ils font applaudir la foule au rythme de la musique, mais de toute façon les beats sont tellement enivrants que c’est impossible de ne pas suivre la cadence.

On entendra ensuite Stimulation, White Noise et Voices, qui feront du dancefloor un party interminable tout en combinant des lumières au rythme de la musique ainsi que des crescendos et un dynamisme incomparable. Suivra par la suite Confess to Me, accompagné d’un remix avec la voix de Jessie Ware.

 

Photo par Pierre Bourgault.

Photo par Pierre Bourgault.

Latch pour le dessert

“Thank you, Montreal”, s’exclame le duo avant d’annoncer qu’il ne reste seulement que deux chansons à la soirée. Help Me Lose My Mind sera l’avant dernière chanson alors qu’on sait tous quelle sera la dernière qu’on attend avec impatience. C’est alors que l’excellente pièce Latch clôturera la soirée. Même si Sam Smith n’est pas de la partie, la foule connaît les paroles par cœur et crie : « I’m latching onto you! ».

Il n’y aura pas de rappel, mais la soirée fut tellement magique qu’on les pardonnera. Après Underworld, Chemical Brothers et Groove Armada, Disclosure devient le prochain duo de deep house/UK garage à atteindre le parfait équilibre entre des chansons mélodiques bien écrites et une énergie qui pousse la foule à bouger sans arrêt. Un concert particulièrement excellent et mémorable.
Vic Mensa

Une mention spéciale tout de même à Vic Mensa, rappeur de Chicago qui a su bien réchauffer la foule. Jouant des morceaux de sa dernière mixtape intitulée Innanetape, il a aussi flirté avec des beats d’autres rappeurs, notamment Chance The Rapper avec qui il a déjà collaboré. Son hip-hop bouncy a été très bien reçu par la foule qui avait très hâte d’accueillir Disclosure.

Photos en vrac
par Pierre Bourgault

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